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Loi Finance 2025 : ce qui change pour le recrutement d’apprentis en entreprises

Loi Finance 2025 : ce qui change pour le recrutement d’apprentis en entreprises

Depuis le 1er juillet, un décret sur l’apprentissage prévu dans la loi Finance 2025 apporte de nouveautés à l’apprentissage, à prendre en compte à la fois du côté des centres de formation que des entreprises. Voyons ce qu’il implique.

Contribution financière de la part des entreprises

Suivant l’application de la Loi Finance 2025 à compter du 1er juillet, les entreprises qui embauchent en apprentissage devront désormais s’acquitter d’une participation financière de 750€ imposée par l’État pour tout contrat d’apprentissage signé.

✔️ Bonne nouvelle : toutes les embauches ne sont pas concernées !

En effet, cette participation concerne uniquement les apprentis suivant une formation de niveau BAC+3 à BAC+5 (niveau 5 et 6 européen). Pour toute formation d’un niveau inférieur, les entreprises sont exemptées de verser la participation.

C’est aux Centres de Formation d’Apprentis (CFA) comme l’Académie du Tourisme de collecter cette participation auprès des entreprises qui embauchent des apprentis. Ce montant sera déduit du montant payé par les OPCO. Cette somme est complètement distincte du reste à charge éventuel pour l’employeur.

Petit rappel sur la taxe d’apprentissage

En place depuis plusieurs années, la taxe d’apprentissage est un impôt visant les entreprises qui participe également au financement de l’apprentissage. Là où c’est intéressant, c’est que c’est le seul impôt dont vous pouvez décider qui en sera le bénéficiaire !

En effet, une fois la part principale versée mensuellement à l’Etat, le solde restant peut être affecté par l’entreprise au Centre de Formation d’Apprentis (CFA) de son choix. On vous explique tout sur cette taxe sur notre page dédiée.

Après la loi Finance 2025, l’apprentissage toujours avantageux

En dépit des changements impliqués par la Loi Finance, l’apprentissage reste une solution bénéfique pour les entreprises, pour plusieurs raisons :

✅ Exonération de cotisations pour les employeurs

La rémunération des apprentis bénéficie d’une exonération presque totale des cotisations sociales patronales.

✅ Aide à l’embauche de l’État

Le décret du 22 février 2025 en vigueur à la publication de cet article apporte une aide exceptionnelle pour les contrats d’apprentissage conclus jusqu’au 31 décembre 2025. Pour chaque embauche d’un salarié en apprentissage avant cette échéance, son coût est faible pour votre entreprise ! Cette aide fluctue selon les critères suivants :

– de 250 salariés : 5000€ d’aide unique à l’embauche la première année.

250 ou + : 2000€ d’aide unique à l’embauche la première année.

En cas d’embauche d’un apprenti en situation de handicap (RQTH), le montant de l’aide s’élève à 6000€ pour toutes les entreprises.

✅ Période d’essai de l'alternant de 45 jours

✅ Prime tutorale

L’employeur peut faire bénéficier au maître d’apprentissage qu’il aura désigné une prime pour chaque apprenti embauché (jusqu’à 2 apprentis par maître d’apprentissage). Le versement et le montant de cette prime dépendent de l’OPCO auquel l’entreprise est affiliée.

✅ Financement de la formation pris en charge par l’OPCO

✅ Rémunération de l’alternant progressive

En fonction de la durée de la formation et de l’âge de l’apprenti, le salaire à reverser change.

✅ Durée de contrat flexible (de 6 mois à 3 ans)

Besoin de conseils pour embaucher un apprenti ?

À l'Académie du Tourisme, nous avons compris que l'apprentissage représentait une solution idéale et attendue pour répondre aux besoins de recrutement, en vue des activités saisonnières par exemple.

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Pour finir

L’apprentissage est un dispositif qui a déjà fait ses preuves par le passé. Véritable tremplin professionnel pour les apprentis, il est aussi un formidable outil d’embauche pour les entreprises. Les périodes au sein de l’entreprise est idéale à la formation de futurs collaborateurs. En effet, ceux-ci intègrent au fil de leur immersion les process et valeurs inhérentes à la structure. Grâce à ce schéma professionnalisant, les apprentis deviennent des éléments opérationnels et formés spécifiquement aux besoins de l’employeur.

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Quelles sont les différentes formes de tourisme ?

Quelles sont les différentes formes de tourisme ?

Ah, le tourisme ! Véritable boule à facettes tant il en existe de formes, depuis son émergence jusqu’à nos jours. Il en existe tellement de types qu’il n’y a pas de classification gravée dans le marbre. Néanmoins, des tendances ressortent. Dans cet article, nous vous présentons les formes de tourisme les plus répandues et les plus reconnaissables. Attachez votre ceinture !

Les formes de tourisme classiques

Tourisme de loisirs

C’est le tourisme qui se définit par la détente, le repos et le divertissement. Bref, les vacances telles qu’on a tendance à se les imaginer ! On lui associe souvent la plage, la mer, des termes qui évoquent l’héliotourisme, le tourisme « du soleil », l’une des premières formes de tourisme en tant que tel.

Mais le tourisme de loisirs s’étend à bien plus que ça. Il inclut par exemple les parcs à thèmes (aquatique, western, etc) et les parcs de loisirs, qui ne se situent pas forcément dans des lieux les plus ensoleillés annuellement. Ces derniers incarnent parfaitement les activités pour enfants. Celles-ci représentent une part importante du tourisme de loisirs (certaines marques n’hésitent pas à créer de prestations qui leur sont dédiées).

La naissance du tourisme de loisirs

Il est difficile d’établir exactement la naissance du concept du tourisme. Après tout, le voyage a construit notre société sur des millénaires. Cependant, on attribue souvent la naissance du tourisme de loisirs à nos voisins britanniques. À l’époque, la classe mondaine se rendait en villégiatures sur les littoraux, comme la ville de Brighton. Puis ils se rendirent au-delà de leurs frontières, comme dans le sud de la France, ce qui valut au front de mer niçois son surnom de « Promenade des anglais ».

Ces déplacements devenus réguliers justifièrent ainsi le développement d’infrastructures de transports. Il fallait qu’ils soient suffisamment adaptés à la fréquentation grandissante, à l’époque où seules les grandes capitales en étaient équipées. C’est le début des déplacements purement liés au loisirs.

Tourisme culturel

Le musée du Louvre à Paris a accueilli 30 000 visiteurs par jour en 2024.

Le tourisme permet de s’amuser, mais également de s’instruire. Bien souvent, tourisme de loisir et tourisme culturel s’entremêlent, en fonction de la destination. Ainsi, les touristes venus profiter du soleil ou de la mer peuvent également s’émerveiller dans des musées, devant des monuments ou sur des sites historiques.

Le tourisme culturel n’est pas uniquement une histoire de vieilles pierres. Il se manifeste en présence de traditions et de leur expression, comme des festivals ou des activités typiques. Le tourisme culturel peut avoir une telle influence à l’échelle internationale qu’il en vient à définir la réputation et l’attractivité même d’un pays. Au XXème et jusqu’à aujourd’hui, les Etats-Unis ont ainsi fait de leur culture, qu’elle soit musicale, cinématographique ou gastronomique, leur soft power. Le Japon connait également un engouement culturel similaire à l’international, avec sa culture pop et manga qui lui est si unique.

Tourisme sportif et de nature

Quand activités sportives et voyages se retrouvent, cela donne le tourisme sportif ou, pour les moins athlétiques, le tourisme d’aventure. On peut y classer les randonnées, les excursions en trekking et autres activités à sensations telles que le parapente, le ski ou bien le surf. Dans de nombreux cas, ces activités demandent aux vacanciers de se déplacer dans des lieux spécifiques plus ou moins loin selon leur lieu de résidence, justifiant ainsi la réservation de prestations touristiques tels que l’hébergement et participant au tourisme local.

Cependant, d’autres peuvent aller bien plus loin, en participant à des expéditions dans les montagnes, des explorations de plongée ou des courses de voitures dans le désert. Des activités qui justifient à elles-seules de voyager dans un autre pays ! L’attrait naturel joue un rôle important dans cette forme de tourisme (spots de plongée uniques au monde, hauts sommets montagneux, étendues désertiques, etc), des pratiques qui s’inscrivent dans le tourisme de nature, une autre forme sous-jacente du tourisme de loisirs ou d’aventure (mer et de montagne).

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Tourisme religieux

L’intérieur de la Mosquée bleue à Istanbul.

Depuis des siècles, de grands déplacements de personnes ont lieu à travers le monde, pour des raisons religieuses. Les pèlerinages en sont le meilleur exemple. Les chemins sacrés sont toujours empruntés par des dizaines de milliers de fidèles chaque année. On peut citer Lourdes, Saint-Jacques de Compostelle ou bien la Mecque.

Même les touristes les moins pratiquants peuvent s’adonner à cette forme de tourisme. Elle s’assimile effectivement à du tourisme culturel à travers les monuments religieux remarquables, tels la Sagrada Familia de Barcelone ou bien la Mosquée bleue d’Istanbul.

Tourisme d’affaires

Le quartier d’affaires de Canary Wharf, à Londres.

Certains voyagent pour le travail. Ah les veinards ! Néanmoins, c’est un tourisme qui se veut notamment urbain (à moins d’avoir la chance de travailler dans le tourisme comme le travel planner et de bénéficier de complimentary trips). Les centres d’affaires sont les pôles de cette forme de tourisme, à une échelle plus ou moins grande. Ainsi, un centre de congrès peut être source de tourisme d’affaires, à travers des événements tels que des salons ou des conventions professionnelles.

Les grandes capitales, qui disposent d’un large capital d’infrastructures d’affaires, sont bien souvent les destinations les plus désignées pour cette forme de tourisme, à l’image de Paris ou bien de Londres.

Du tourisme de masse au surtourisme

Faisons une parenthèse dans les formes du tourisme, pour s’attarder sur point à ne pas négliger.

Quand le tourisme de masse n’est que la conséquence directe de la démocratisation du voyage qui s’est opérée par le développement des transports tels que la voie ferrée au XIXème siècle et l’ouverture aux vols commerciaux plus tard, le « surtourisme » en est la conséquence négative. Toute bonne chose, amenée à l’excès, est condamnée à devenir néfaste. Et le tourisme n’y échappe malheureusement pas.

Bien qu’il ne s’agit pas d’une forme de tourisme telle qu’on l’entend, le surtourisme est une tendance qui ressort aujourd’hui, empirée par l’arrivée de plusieurs facteurs ces dernières années. On peut citer l’arrivée du low-cost dans les transports, au même titre que l’explosion des réseaux sociaux, qui ont valu à certains lieux l’adjectif d’« instagrammables ». Les voyageurs recherchent l’expérience unique, à juste titre, mais ils se retrouvent parfois à étouffer malgré eux certaines destinations. On peut penser à Venise ou Barcelone, destinations aujourd’hui devenues hostiles au tourisme. Heureusement, la prise de conscience collective est aujourd’hui enclenchée et des alternatives sont à présent envisagées.

Les formes de tourisme alternatives

De nouvelles formes de tourisme voient le jour pour tenter d’inverser la tendance et réduire les effets du surtourisme. Une volonté de s’éloigner d’un tourisme parfois vu comme « industriel » et « à la chaine ». L’attention se tourne sur des lieux et sujets jusqu’alors confidentiels, qui ont tout à gagner à s’ouvrir aux curieux.

Tourisme rural et gastronomique

Les territoires ruraux renferment bien plus que l’on puisse imaginer, et le domaine agroalimentaire est en un fier représentant. Ménagerie d’une ferme, château et de ses vignobles, marchés typiques de villages de campagnes, le tourisme rural séduit de plus en plus des personnes en quête de calme et de plein air, dans une vie parfois à 200 à l’heure. C’est une tendance qui s’est notamment observée à la suite de la Pandémie. Les lieux jusqu’alors isolés se sont vus mettre en avant, pour le plus grand bonheur des exploitants locaux. Un formidable moyen de se faire connaitre, avec ses traditions et sa gastronomie.

Car oui, les zones rurales sont des trésors de gastronomie. Bien que tourisme gastronomique soit également très présent en zone urbaine, sa forme rurale se trouve à la source de tous ces grands plats et vins qui font la réputation d’un territoire et alimentent nos restaurants. Des secrets de fabrication aujourd’hui présentés à travers des animations touristiques.

Slow tourisme ou éco-tourisme

Le tourisme de masse met également en exergue le capital pollution du tourisme. Quand certaines émissions sont une nécessité, d’autres trouvent des alternatives. L’emploi des transports en commun (train, transports fluviaux) ou non polluants par exemple. Ce tourisme dit « doux » promeut ainsi le local. Il témoigne d’un rejet du tumulte et de l’agitation, à travers des activités tranquilles comme la marche, le voyage fluvial, le vélo.

Le tourisme durable en toile de fond

Plus une ligne de conduite qu’une forme de tourisme à proprement parlé, le tourisme durable s’impose comme le schéma à suivre pour un tourisme bénéfique. Il définit trois fondamentaux pour une activité touristique durable :

Source : Atout-France

Le social et l’éthique : l’activité touristique doit bénéficier aux communautés locales, et non pas leur nuire comme cela peut s’observer par la surfréquentation ou le remplacement des logements au profit de locations saisonnières.

L’économie : les retombées générées par le tourisme doivent suffisamment profiter à l’économie de la destination concernée.

Le respect de l’environnement : le tourisme doit prendre en considération les enjeux environnementaux et témoigner de mesures pour réduire son impact carbone.

Quelques formes de tourisme non conventionnelles

Le tourisme médical

Cette forme de tourisme regroupe les déplacements induits par un besoin médical. Objectif : bénéficier de soins plus abordables que dans le pays d’origine. Il peut s’agir de soins vitaux ou de soins « de confort » comme la chirurgie esthétique. La Corée en est l’exemple tout désigné, le pays ayant accueilli plus de 200 000 touristes en 2019 venu y faire de la chirurgie plastique. Attention aux arnaques cependant ! Certains pratiquants surfent sur la vague et ne sont pas plus médecins que les touristes qui les consultent.

Le tourisme noir (dark tourism)

Le dark tourism consiste à se rendre sur des lieux à l’histoire lourde, souvent liée à des drames et événements tragiques. Cela peut être par pur hommage ou simple curiosité historique, voire parfois virer au morbide. De tels lieux sont par exemple Tchernobyl, Auschwitz ou bien le Ground Zero à New York.

Le tourisme solidaire, ou volontourisme

Quand l’envie d’aider son prochain s’associe au voyage, cela donne le tourisme solidaire. Partir pour plusieurs mois à l’étranger dans l’optique d’aider une communauté ou une cause est le propre de cette forme de tourisme. Ce peut être dans un contexte scientifique, humanitaire ou éducatif. Des nombreuses associations (ONG) permettent à leurs bénévoles d’entreprendre ce type de voyage formateur dans des régions du monde en nécessité. Une façon de découvrir une culture ou une population en agissant pour le bien local.

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Pour finir

Le tourisme n’en finit pas d’évoluer, comme le témoigne ses innombrables variations, que nous avons abordé de façon non exhaustive. Chaque forme de tourisme mériterait un article propre tellement elles sont fascinantes ! Elles sont les témoins de l’histoire du tourisme et de ses différentes phases, avec l’émergence des villégiatures touristiques, le boom induit par la démocratisation des transports à grande échelle, la prise de conscience des effets néfastes et la naissance d’alternatives. De quoi sera fait le tourisme de demain ?

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Animateur d’activités culturelles : faire rimer tourisme avec patrimoine et créativité

Animateur d’activités culturelles : faire rimer tourisme avec patrimoine et créativité

Raconter des histoires, faire briller les yeux des participants lors d’un atelier, d’une visite animée, d’un jeu de piste dans un village typique, c’est votre truc ? Et en plus de ça, vous adorez le patrimoine vivant, les traditions, les habitants, les fêtes, les vieux métiers, bref, tout ce qui fait l’âme d’un territoire ? 👉 Et si votre job vous permettait de transmettre tout cela ? N’allez pas plus loin, nous connaissons le poste en question : l’animateur d’activités culturelles.

Le rôle et les missions d’un animateur culturel (qui pourraient devenir les vôtres)

Créer du lien entre un territoire et ceux qui le découvrent…

L’animateur culturel est l’interface vivante entre la culture locale et les visiteurs. Il travaille souvent de concert avec :

  • des offices de tourisme à qui il propose ses idées d’animations et qui en feront la promotion
  • des musées ou centres culturels pour qui il est une ressource créative
  • des associations locales, parfois même des artisans, des conteurs, des habitants qu’il peut intégrer dans ses prestations.

Bref, un animateur culturel est toujours entouré ! Et surtout, il ne s’ennuie jamais.

…au travers la création et l’animation d’activités

Car en plus d’être le visage d’un territoire ou d’une culture, l’animateur est aussi un véritable acteur. C’est lui qui imagine les activités, en plus de simplement les animer. Activités dont le but est de faire découvrir un territoire autrement. L’originalité et la nouveauté doivent donc être de mise ! Il n’est pas nécessaire de revêtir une casquette d’historien, mais privilégier notamment l’expérience, les ressentis, les rencontres.

💡 Un exemple ?
L’animateur peut organiser un atelier “fabrication de savon à la lavande” dans un petit village de Provence, ou un atelier “poterie”. Il s’occupe d’accueillir un groupe de touristes, de les guider, de les faire participer, de raconter des anecdotes sur la tradition locale. Résultat ? Les touristes repartent avec le sourire et avec un bel objet souvenir en bonus !

Une autre activité peut prendre la forme d’une “chasse au trésor patrimoniale” à destination des familles, en partenariat avec l’office de tourisme. L’animateur fait découvrir l’histoire locale d’un village, ses monuments, ses légendes, de façon ludique et interactive.

Que faut-il pour s’épanouir dans ce métier ?

  • De la créativité : une activité, ça ne se créé pas d’un claquement de doigts ! Il faut choisir son format, son découpage, ses ambiances, son cadre, le nombre de participants, etc. Toutes sortes de facteurs qui, une fois goupillés ensemble, donneront une activité fluide et maitrisée.
  • Du sens du contact : évidemment, qui dit participants dit échanges et convivialité ! Éloquence et humour sont importants pour faire rire ainsi que faire réfléchir son audience.
  • De la polyvalence : chaque jour peut être différent. Un jour, vous animez un atelier et le lendemain, vous préparez la logistique d’un autre événement.
  • De la curiosité pour les cultures locales, : c’est très important ! Une personne passionnée par ce qu’elle anime, ça se voit très vite (tout comme l’inverse d’ailleurs). Il faut que vous soyez animé(e) par l’âme-même du lieu, de la tradition, que vous partagez auprès des visiteurs.

Où travaille un animateur culturel ?

Ce métier s’exerce dans des destinations touristiques, comme un petit village perché, au bord d’un sentier nature, dans un centre culturel, ou en itinérance pendant un festival… Ce métier est aussi varié que les territoires qu’il fait vivre.

Cependant, il est notamment recherché dans les zones rurales, où la fréquentation et l’économie du tourisme sont susceptibles de nécessiter un “coup de pouce”. Le tourisme rural représentait une estimation de 30% des nuitées en 2023, ce qui illustre de l’engouement des visiteurs pour ce type de tourisme et témoigne d’un potentiel de développement non négligeable pour les localités en manque de nuitées ! Et dans le cas où un territoire est en carence d’arguments touristiques assez remarquables pour attirer le touriste (lieux emblématiques, monuments, activités culturelles, etc), c’est là que l’animateur d’activités culturelles peut mettre sa pierre à l’édifice et contribuer à renforcer la notoriété territoriale. Il faut du monde pour valoriser le patrimoine et lui donner vie, soit plus qu’une simple brochure.

👉 Vous vous reconnaissez dans ce métier ?

Formez-vous à l’animation et au loisir en alternance et apprenez un métier tout en travaillant sur le terrain. À la fin, vous serez prêt à prendre le poste… même s’il y a de grandes chances que vous vous y trouviez déjà ! À l’Académie du Tourisme, on vous aide à trouver une entreprise, une formation, et un vrai projet professionnel. Discutons-en !

Formation Animateur Loisir Tourisme

Titre Professionnel de niveau 4 - Délivré par le Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion

Et côté salaire ? Niveau d’études ? Évolution ?

Quel diplôme faut-il obtenir ?

Un niveau BAC à BAC+2 est souvent suffisant pour débuter, surtout si vous êtes formé en alternance. Les formations en animation touristique ou culturelle, ou en médiation du patrimoine, sont les plus recherchées.

La rémunération

En début de carrière, comptez entre 1 750 € et 2 000 € brut par mois. En alternance, vous êtes rémunéré selon votre âge et votre niveau d’études (entre 43 % et 100 % du SMIC).

Et si l’on veut évoluer ?

Avec de l’expérience, l’animateur d’activités culturelles peut évoluer vers des postes de coordinateur d’événements, de chargé de projet culturel, ou même créer ses propres animations en freelance. Certains deviennent responsables d’animation ou intègrent des collectivités territoriales.

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Pour finir

Partager sa passion d’un lieu, d’une tradition, c’est exactement ce qui est attendu de l’animateur d’activités culturelles. Alors si vous êtes passionné(e) d’histoire, de traditions, et que vous souhaitez les partager dans la joie et la bonne humeur, n’attendez plus !

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Entre alternance et formation continue, que choisir ?

Entre alternance et formation continue, que choisir ?

Vous cherchez à vous former mais vous ne savez pas quelle option choisir parmi celles que vous trouvez ? À l’Académie du Tourisme, nos formations sont proposées selon deux formats bien distincts : la formation en alternance et la formation en continu. Mais que signifient vraiment ces termes ? Qu’impliquent-ils vis-à-vis de votre projet de formation ? Et lequel peut se révéler plus adapté que l’autre en fonction de votre situation ? Sortez le carnet de notes, c’est l’heure de clarifier tout cela !

Une différence de public…

La formation continue et la formation en alternance sont deux dispositifs de formation destinés à des publics différents et répondant à des objectifs distincts.

Formation continue

La formation continue est davantage destinée aux adultes déjà engagés dans la vie professionnelle. Elle concerne donc les salariés ainsi que les demandeurs d’emploi, les travailleurs indépendants, etc.

Alternance

En alternance, il existe deux types de contrats, qui visent chacune des publics spécifiques :

  • Le contrat d’apprentissage, allant de 16 à 29 ans*, même si le dispositif reste ouvert à d’autres profils en fonction de leur situation (reconversion, handicap, etc.).
  • Le contrat de professionnalisation, qui est davantage destiné aux profils en reconversion (26 ans et +), bien qu’il puisse être accessible dès 16 ans.

*Aussi accessibles aux travailleurs handicapés de tout âge et aux sportifs de haut niveau inscrits sur la liste arrêtée par le Ministère chargé des Sports (cf. alinéa 1 de l’article L.221-2 du Code du sport)

… et d’objectifs

Formation continue

L’objectif de la formation continue est de se reconvertir, d’évoluer, de monter en compétences ou de se mettre à jour dans un domaine. Le but est d’obtenir un diplôme ou une qualification professionnelle reconnue par l’État de façon à favoriser une insertion professionnelle rapide.

Alternance

L’alternance, de son côté, a pour particularité de combiner formation théorique en centre de formation et pratique professionnelle en entreprise, deux plans qui s’alterneront lors de périodes dédiées (d’où le terme d’alternance). C’est donc une formule adaptée à ceux qui veulent avant tout apprendre un métier tout en travaillant.

Deux organisations distinctes

Formation continue

La durée de la formation continue est donc très variable en fonction de ce que l’on recherche. En général, elle reste relativement courte, avec des cursus s’étalant de quelques jours à quelques mois.

La formation continue se veut également flexible. Il est possible de la suivre à temps plein, à temps partiel, en parallèle ou non d’une autre activité.

Alternance

La formation en alternance n’orbite pas uniquement autour des prestations de formation (en centre ou en ligne), mais également autour d’une entreprise d’accueil, où se déroule la pratique professionnelle.

Zoom sur le calendrier

Le temps de formation est partagé, avec des jours consacrés à l’entreprise et des jours consacré à la prestation de formation. En général, le découpage est de 3 jours en entreprise et 2 jours en cours, mais cela peut varier. Un calendrier est validé par toutes les parties avant le début de la formation pour définir exactement la durée et la fréquence de chaque période.

En alternance, l’engagement est aussi plus long, sur une durée s’étalant généralement de 1 à 3 ans

La question du statut et de la rémunération

Quand la formation continue n’altère pas le statut initial de l’apprenant (salarié, demandeur d’emploi, etc), l’alternance octroie, à la signature du contrat (apprentissage ou professionnalisation), le statut de salarié, et tous les droits et devoirs qu’il implique. L’alternance est la raison pour laquelle l’apprenant reçoit une rémunération mensuelle, calculée en fonction de son âge et de l’année de contrat en cours.

Des méthodes pédagogiques qui varient

Formation continue

Uniquement proposée en e-learning à l’Académie du Tourisme, la formation continue bénéficie d’une grande flexibilité. Sans tiers extérieur comme une entreprise et donc sans calendrier pour répartir des périodes, la formation continue offre une meilleure modularité, idéale pour s’adapter aux impératifs de chacun (activités, imprévus). Mais attention, ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas tenir de planning !

Alternance

En fonction des formations, l’alternance permet d’accéder à plus ou moins de méthodes pédagogiques, qui sont le présentiel, le blended-learning et le e-learning. Chaque méthode s’aligne aux besoins de l’entreprise d’accueil, suivant le calendrier.

Des sources de financement différenciées

Formation continue

La formation continue demande une participation financière totale (en cas de financement personnel), partielle ou nulle (si possibilité de bénéficier d’aides comme le CPF, France Travail, fonds publics/privés dont la hauteur dépendra de la situation de l’apprenant)

Alternance

En alternance, l’apprenant n’a rien à payer. C’est l’entreprise, à travers son Opérateur de Compétences (OPCO), qui finance la formation dans son intégralité.

Si on résume…

PUBLIC

Formation continue : Adultes en activités ou demandeurs d’emploi
Alternance : Jeunes ou adultes (de 16 à 29 an révolus)

OBJECTIFS

Formation continue : Montée en compétences (salariés) ou se reconvertir (salariés et demandeurs d’emploi
Alternance : Obtenir un diplôme tout en obtenant de l’expérience en entreprise

STATUT

Formation continue : Inchangé
Alternance : Salarié rémunéré

DURÉE

Formation continue : De quelques jours à quelques mois
Alternance : De 6 mois à 3 ans

FINANCEMENT

Formation continue : CPF, France Travail (prises en charge partielle ou total possibles selon situation), auto-financement
Alternance : Frais à la charge de l’entreprise, à travers son OPCO

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Pour finir

L’alternance et la formation continue apportent chacun leurs avantages, en fonction du projet pédagogique de chacun. Épluchez les critères concernés tels que l’âge, l’objectif recherché dans la formation souhaitée ou bien les options de financements, afin de choisir la meilleure option. Toujours incertain(e) ? Nos conseillers en formation se feront un plaisir de répondre à vos questions

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Devenez Directeur d’établissement touristique, entre accueil, gestion et vision stratégique

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Imaginez un hébergement qui accueille des centaines de voyageurs chaque saison. Ses équipes motivées au service de clients qui, par leur satisfaction, font grimper les chiffres. Tout ceci représente la vision concrétisée de celui qui pilote ce bel équilibre : le Directeur d’établissement touristique. Si vous aimez diriger, décider, organiser, que vous avez le sens du service et la tête bien sur les épaules, ce poste pourrait très bien être le vôtre.

Le rôle du Directeur d’établissement touristique : tout tenir ensemble, avec exigence et vision

Un Directeur ou une Directrice d’établissement touristique a pour mission de coordonner les équipes, anticiper les besoins, analyser les performances. En bref, rendre possible la stratégie de l’entreprise. En tant que tel, vous êtes responsable de tout ce qui touche au bon fonctionnement de la structure, qu’il s’agisse d’un hôtel, d’un camping, d’un village vacances, ou d’un hébergement insolite.

C’est un métier complet, exigeant, mais passionnant pour qui aime diriger tout en restant au cœur de l’expérience client.

Concrètement, qu’est-ce que fait un Directeur d’établissement touristique ?

En tant que directeur, le champs d’intervention est très vaste. Vous êtes à la fois manager, diplomate, commercial et gestionnaire. Bref, vous êtes la clé de voute de l’établissement.

🛎️ L’accueil client

Le Directeur d’établissement est l’un de ses nombreux visages. Il doit donc être en mesure, au même titre que n’importe quel employé de son établissement au contact avec la clientèle, de garantir un accueil chaleureux et qualitatif. C’est en général lui qui accueille des invités plus que des clients, dans le cadre de son travail (homologue, supérieur hiérarchique, partenaire, sous-traitant). Une aisance sociale et une certaine éloquence sont donc des atouts à ne pas négliger.

💼 Les finances

Il est en effet important que le directeur garde un œil sur les finances de son établissement. Connaitre la santé financière de son établissement, à travers ses bénéfices et ses frais joue un rôle déterminant dans la stratégie à prendre pour l’entreprise. Les finances font partie des indicateurs desquels vont découler de nombreuses décisions stratégiques prises par le directeur.

👥 La gestion des ressources humaines

En tant que directeur, vous pilotez tous les services de l’établissement touristique : la réception, l’hébergement, la restauration, l’animation, la maintenance, etc. À travers les chefs de services, vous donnez le tempo, vous créez une dynamique. Chaque service s’articulant avec les autres, vous devez vous assurer que tout se déroule de façon fluide et transparente pour une efficacité optimale. Vous êtes celui qui décide, ajuste, remotive et réorganise.

📊 Le développement de la stratégie commerciale à long terme

Vous avez la charge d’établir des indicateurs de performance de l’établissement et de les analyser. Ces indicateurs sont par exemple le chiffre d’affaire, le taux d’occupation ou bien la rentabilité. Pour mener la stratégie à bien, vous êtes également le contact d’intervenants extérieurs. Il peut s’agir d’institutionnels, de partenaires locaux ou encore de fournisseurs. Enfin, vous devez entretenir une vision du marché à long terme. Cela vous permettra de savoir vers quelles évolutions tendre et comment positionner votre établissement face à la concurrence. Quelle expérience votre établissement doit proposer au client de demain ?

Où peut exercer un Directeur d’établissement touristique ?

🏕️ Campings,  🏨 hôtels indépendants ou franchisés , 🏡 résidences de tourisme,  ⛱️ villages vacances. Presque partout où il y a du tourisme !

 Cela peut être :

  • Un camping en bord de mer en haute saison :  200 mobil-homes, un staff de 30 personnes, une clientèle exigeante. Il faut coordonner l’accueil, assurer la qualité des prestations, régler les imprévus, et penser à l’année prochaine.
  • Un petit hôtel familial dans une station de montagne dans laquelle vous avez pour mission de structurer l’offre un jour, repenser la stratégie de communication un autre, tout en négociant avec des Tour Operateurs et agences réceptives pour figurer dans leurs produits touristiques et booster la fréquentation hors-saison.
  • Un village vacances affilié à une grande chaîne : dans ce cas de figure, vous appliquez les standards de la marque tout en gardant une marge d’action locale.


 🎯 Certains directeurs sont salariés, d’autres reprennent une structure ou créent leur propre établissement.

Envie de vous former à ce métier ?

BTS Tourisme

Avec son large programme, découvrez le bases des métiers du secteur touristique, où l'hébergement occupe une place prépondérante.

Formation Responsable d'Établissement Touristique

Titre professionnel de niveau 6

Formations possibles en alternance

Grâce à ce dispositif, apprenez le métier lors de périodes de formation et lors de périodes en entreprises, idéal pour acquérir de l'expérience concrète.

Que faut-il pour réussir ?

  • Une vraie capacité à prendre des décisions, même dans l’urgence.
  • Une grande polyvalence : vous jonglez entre terrain et stratégie.
  • Un leadership naturel pour mobiliser vos équipes.
  • Un vrai sens de l’accueil client : l’expérience visiteur reste votre boussole.
  • Et surtout : une vision d’ensemble pour diriger aujourd’hui et préparer demain.

Rémunération, niveau d’études, perspectives

🎓 Quel diplôme pour devenir Directeur d’Établissement Touristique ?

En général, un niveau BAC+2 à BAC+5 est apprécié. Le BTS Tourisme, un diplôme de Management en hôtellerie, une Licence pro, un Bachelor Tourisme, ou des cursus dans des écoles spécialisées dans le management hôtelier.

💶 Pour quel salaire ?

 Le poste est bien rémunéré :

  • En début de carrière : entre 2 200 € et 2 800 € brut/mois
  • Avec de l’expérience ou selon la taille de la structure : 3 500 € à 5 000 € brut/mois, voire plus dans les chaînes ou à l’étranger

Et ensuite ?

Vous pouvez évoluer vers la direction de plusieurs établissements ou d’un groupe hôtelier. Sinon, devenir consultant ou formateur dans le secteur ou bien endosser un rôle de promoteur d’un territoire pour en développer le potentiel touristique. Il reste enfin l’option de l’entrepreneuriat, certains créant leur propre hébergement.

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Pour finir

Prêt à diriger votre futur établissement ?À l’Académie du Tourisme, on forme les futurs directeurs en alternance : vous êtes sur le terrain, dans le concret, tout en obtenant un diplôme reconnu.
 👉 Envie de prendre les rênes ? On vous accompagne pour trouver une entreprise, une formation, et un avenir à la hauteur de vos ambitions.

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Le métier de Billettiste, celui qui maîtrise les outils de réservation pour construire un voyage sur mesure

Le métier de Billettiste, celui qui maîtrise les outils de réservation pour construire un voyage sur mesure

Derrière chaque billet d’avion ou de train, il y a un professionnel qui a su combiner efficacité, sens du service, et expertise technique : ce professionnel, c’est le billettiste. C’est lui qui trouve la meilleure option de transport, optimise les tarifs, anticipe les imprévus et fait en sorte que le voyage commence bien… dès la réservation.

Ce métier de l’ombre est pourtant au cœur de l’expérience client. Et il ne s’improvise pas ! Voyons dans cet article en quoi il est si important.

Quelles sont les missions effectuées par un billettiste ?

Chaque jour, le billettiste jongle entre les horaires, les escales, les tarifs et les règles tarifaires. Son objectif ? Réserver le bon billet, au bon prix, pour la bonne personne. C’est un métier ultra-précis, où chaque clic compte.

Ses missions principales peuvent se résumer comme suit :

Comparer les trajets et tarifs

Dans le monde du voyage, la réservation de prestations représente une part importante de l’activité. Si importante que des logiciels spécialisés maximisent aujourd’hui les transactions. Logiciels que le billettiste est amené à utiliser au quotidien. Leur utilité est telle que les besoins au fil de décennies et la montée en flèche de la technologie donnèrent naissance à des systèmes de réservation informatisés ultra complexes appelés GDS (ou Global Distribution System). Parmi les plus connus et les plus utilisés, on retrouve ainsi le numéro un mondial 1 Amadeus, Sabre ou Galileo. Dans un monde numérique toujours plus automatisé, ils représentent désormais la pierre angulaire du secteur du tourisme.

Bon à savoir : Nos apprenant découvrent comment utiliser AMADEUS dans le cadre du BTS Tourisme et de la formation au métier de Conseiller Vendeur en Voyages, dont certaines missions sont similaires au billettiste.

Réserver et émettre les billets

Transports, événements culturels, lieux à visiter, il faut des billets pour tout ! Alors quand il s’agit de monter un voyage organisé, ce sont des dizaines de billets par voyageur qu’il faut réserver, à la bonne date, au bon nom et dans l’idéal, au meilleur prix !

Gérer les annulations, modifications, et demandes spécifiques

Évidemment, le propre de la planification et l’organisation, c’est qu’on n’est jamais à l’abri des changements de dernière minute. En cas de besoin, bien que certains systèmes peuvent le faire automatiquement selon les cas, c’est au billettiste que revient la tâche de modifier les billets qu’il a commandé. Les changements peuvent prendre de nombreuses formes, comme un report de date, ou une annulation.

Informer les clients sur les formalités

Chaque billet est accompagné de conditions qui lui sont propres en fonction de sa nature (visa, bagages, conditions de vol). Connaître les petites lignes pour informer le client en conséquence est important, afin d’éviter les mauvaises surprises et anticiper les besoins.  

Veiller à la satisfaction et à la fidélisation des voyageurs

Un séjour sans accroc, c’est en grande partie un séjour sans erreurs de réservation. Et pour faire en sorte que tout se déroule « comme sur des roulettes », il faut un billettiste prévoyant et réactif qui connaisse les produits et leurs fournisseurs/prestataires.

Le billettiste, un profil technique, mais pas que

Être à l’aise avec les outils numériques, et notamment de réservation, est indispensable. Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est la capacité à écouter les clients, trouver des solutions rapidement, et garder son sang-froid même quand ça se complique.

Un bon sens de l’organisation et une vraie rigueur

Le billettiste gère beaucoup billets. Rien de surprenant jusqu’ici, mais si on multiplie les billets par autant de personnes et de groupes à gérer, leur nombre peut vite grimper. Entre la gestion de leur paiement, leur attribution à chaque voyageur, il y a énormément d’éléments à prendre en compte et il serait facile de commettre des erreurs (même si la numérisation permet d’en éviter un grand nombre).

Une aisance et une appétence pour les outils informatiques

Le billettiste travaille sur un poste informatique, la plupart du temps accompagné d’une ligne téléphonique. Il les utilise toute la journée. Être à l’aise avec ces conditions de travail sédentaires est primordial.

Un goût du service et de la relation client

Ça n’est jamais de trop ! Les clients d’un billettiste sont surtout les prestataires chez qui il réserve (relations Business to Business) plus que le touriste final. Être un interlocuteur qui laisse une bonne impression à des entreprises susceptibles de devenir des clients réguliers, ça peut être avantageux !

Une bonne dose de réactivité

Surtout en période de rush ou lorsqu’un événement inattendu doit pousser à ajuster les dates d’un séjour.

Si vous parlez anglais, c’est encore mieux !

C’est l’idéal quand il s’agit de réserver des prestations à l’étranger par appel téléphonique, par exemple. En effet, tout le monde n’est pas forcément référencé dans les bases de données des GDS (qui concernent davantage l’aviation et l’hôtellerie).

Envie de vous former à ce métier ?

BTS Tourisme

C’est l’un des meilleurs tremplins pour ce métier. En plus de vous apprendre les bases du secteur, vous vous formez à l’utilisation des outils de réservation (GDS), vous développez une vraie culture des destinations, et vous apprenez à vendre du voyage comme un pro.

Titre professionnel Conseiller Vendeur en Voyages

Très proche du billettiste, le métier repose sur la vente mais aussi sur la création et la réservation de prestations touristiques.

Formations possibles en alternance

Grâce à ce dispositif, apprenez le métier lors de périodes de formation et lors de périodes en entreprises, idéal pour acquérir de l'expérience concrète.

Le billettiste, et après ?

Le métier de billetiste peut vite évoluer, notamment si vous aimez le contact et la gestion. Après quelques années, vous pouvez viser des postes comme :

  • Conseiller voyage
  • Forfaitiste
  • Responsable de comptoir

Ou encore évoluer vers le voyage d’affaires (business travel).

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Pour finir

Être Billettiste, c’est participer à transformer les rêves d’évasion en réalité. À faire transformer les étapes d’une simple feuille de route en de véritables expériences que les voyageurs sont garantis de vivre en toute tranquillité, leur billet à la main.

Sources :

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Quelles aides à l’embauche en alternance pour les employeurs ?

Quelles aides à l’embauche en alternance pour les employeurs ?

Avec la saison estivale qui approche, l’anticipation des pics d’activité est souvent synonyme de besoins en recrutement. Le manque de main-d’œuvre pour assurer l’accueil, l’animation et la satisfaction client se fait ressentir et c’est le moment de partir en quête de profils à recruter. De plus en plus d’entreprises font le choix de l’alternance pour répondre à leurs besoins en ressources humaines. Un choix très judicieux ! D’autant que l’État encourage son adoption, à travers des aides à l’embauche en alternance exceptionnelles. On fait le tour de tout ça !

L’importance de l’alternance sur le marché du travail

Un peu de contexte

Apprendre sur le terrain est une pratique centenaire, notamment dans les métiers manuels. Ce n’est qu’en 1971, avec la loi Delors, que les bases d’un cadre sur les conditions d’apprentissage au sein d’un entreprise et de formation en sein de centres de formation sont posées, ainsi que leur financement participatif, assuré aujourd’hui à travers les Opérateurs de Compétences (OPCO). Aujourd’hui, l’alternance se divise en deux types de contrats :

Le contrat d’apprentissage

Il vise surtout un jeune public, allant de 16 à 29 ans (exceptions possibles) et possède une forte dimension diplômante.

Le contrat de professionnalisation

Il est destiné à la fois aux jeunes (dès 16 ans) ainsi que des profils en reconversion (29 et +) dans certaines conditions (bénéficiaires du RSA, de l’AAH, ou sortant d’un CUI 1)

Le fonctionnement de l’alternance

En embauchant en alternance, l’entreprise offre une opportunité à son alternant d’apprendre en immersion totale dans l’environnement professionnel et le métier visé. L’alternant se voit octroyé le statut de salarié, ce qui lui donne les mêmes droits et devoirs que le reste des employés de l’entreprise d’accueil. Son salaire est quant à lui définit par une grille de salaires spécifiques et exonéré de toutes cotisations salariales (dans la limite de 50% du SMIC). L’alternant est également exonéré d’impôts sur le revenu jusqu’à hauteur du SMIC.

Une fois dans l’entreprise, l’alternant est suivi par un maitre d’apprentissage. Cet(te) employé(e) aura pour rôle de s’occuper de son intégration, des missions confiées et de son suivi. Évidemment, dans un besoin de cohérence, les compétences à développer chez l’alternant doivent correspondre à celles abordées par la formation. Le Maître d’apprentissage devient l’interlocuteur principal de l’alternant, et fait le lien avec l’entreprise d’accueil et le centre de formation.

Un dispositif à succès

L’alternance offre donc une chance d’intégrer les rudiments du métier en proposant des expériences concrètes sur le terrain. En 2024, 95% des entreprises s’accordent à dire que l’alternance aide grandement à l’insertion des jeunes. Elles reconnaissent également que le dispositif favorise l’embauche de collaborateurs de qualité. Dans 60% des cas, l’entreprise d’accueil décide d’embaucher son alternant une fois la formation terminée 2.

Les aides à l'embauche en alternance à destination des employeurs en 2025

Ces dernières années, le gouvernement a encouragé et poussé à l’embauche à travers le dispositif de l’alternance. C’est en effet un formidable outil de lutte contre le chômage. Ce soutien se traduit par des aides aux entreprises employeurs, renouvelées chaque année en fonction des objectifs.

Le décret du 22 février 2025 apporte une nouvelle Aide Exceptionnelle pour les contrats d’apprentissage conclus jusqu’au 31 décembre 2025. Si vous signez l’embauche d’un salarié en apprentissage avant cette échéance, son coût est faible pour votre entreprise !

Aujourd’hui, les avantages sont nombreux pour qui embauche en alternance :

✅ Exonération de cotisations pour les employeurs

La rémunération des apprentis bénéficie d’une exonération presque totale des cotisations sociales patronales.

✅ Aide à l’embauche de l’État

– de 250 salariés : 5000€ d’aide unique à l’embauche la première année.

250 ou + : 2000€ d’aide unique à l’embauche la première année.

En cas d’embauche d’un apprenti en situation de handicap (RQTH), le montant de l’aide s’élève à 6000€ pour toutes les entreprises.

✅ Prime tutorale

Selon l’OPCO, l’employeur peut bénéficier d’une prime pour chaque apprenti embauché (jusqu’à 2 apprentis par maître d’apprentissage)

✅ Rémunération de l’alternant progressive basée sur l’âge

✅ Financement de la formation pris en charge par l’OPCO

✅ Période d’essai de l'alternant de 45 jours

✅ Durée de contrat flexible (de 6 mois à 3 ans)

Comment bénéficier des aides à l'embauche en alternance

Les conditions à remplir

Être affilié à un Opérateur de Compétences (OPCO)

Même si ce n’est pas une obligation, c’est une nécessité si l’entreprise doit verser des contributions à la formation professionnelle et participer au financement d’actions de formation.

Signer un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

avec un candidat en formation dans un centre de formation comme l’Académie du Tourisme

Définir un Maître d’apprentissage

ou un tuteur en entreprise (contrat de professionnalisation) et le former pour ce rôle
Nous contacter pour plus d’informations sur le permis de former

La démarche à suivre pour un recrutement en alternance réussi avec l’ADT

À l’Académie du Tourisme, nous avons bien compris que l’alternance représentait la solution idéale et attendue pour répondre aux besoins de recrutement, en vue des activités saisonnières par exemple.

Il ne suffit que de quelques étapes pour trouver le profil idéal :

Exprimez-nous vos besoins

Combien de personnes souhaitez-vous recruter en alternance ? Quel est le profil recherché ? Dites-nous ce que vous recherchez en remplissant notre formulaire de recrutement.

Consultez les profils que nous vous présentons

Nous mettons nos ressources à contribution (jobboards, plateformes d'annonçages et de démarchage, salons, etc) pour trouver la pépite que vous recherchez.

Rencontrez et choisissez

Les profils sont évalués selon vos besoins par nos recruteurs. Ils vous sont ensuite présentés et vous n'avez plus qu'à faire votre choix !

De nombreuses marques nous ont confiés leurs besoins : 

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Pour finir

Véritable tremplin vers l’emploi grâce à l’alliance de la théorie et de la pratique, l’alternance est effectivement une solution de plus en plus plébiscitée et encouragée. Avec les aides fournies par l’État et une satisfaction culminant à 90%, à la fois côté alternant qu’employeur, l’efficacité du dispositif n’est plus à prouver 3 !

Sources :

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Comment améliorer son profil sur LinkedIn ?

Comment améliorer son profil sur LinkedIn ?

LinkedIn compte plus 33 millions d’utilisateurs en France. Et dans le monde, c’est plus de 69 millions d’entreprises qui y possèdent une page professionnelle1. Avoir un compte sur LinkedIn est aujourd’hui une nécessité. Cependant, y être seulement inscrit ne suffit pas si on veut en faire un bon usage. LinkedIn sert en effet à plusieurs fins : veille, développement de réseau ou bien recherche d’emploi. En fonction des objectifs, il faut savoir comment utiliser le réseau afin d’en tirer le meilleur parti possible. Et cela passe par une étape cruciale : améliorer son profil LinkedIn.

Comprendre l’algorithme LinkedIn pour développer son réseau professionnel

Avant de vous donner nos conseils pour améliorer votre profil sur LinkedIn, voyons un peu comment fonctionne l’algorithme de ce réseau.

Développer le réseau professionnel est une des forces de LinkedIn. Mais pour ce faire, il ne suffit pas de lancer des invitations à tout-va. Encore faut-il choisir correctement ses « cibles ». L’algorithme de LinkedIn définit trois niveaux de contacts :

  • Le 1er degré : il correspond aux personnes qui ont accepté votre invitation ou que vous avez acceptées comme relations. C’est le socle de votre réseau, votre noyau dur. Il s’agit souvent de vos connaissances personnelles et professionnelles, celles que vous avez côtoyées lors d’autres missions. Elles sont dans le domaine d’expertise qui vous intéresse et ont elles-mêmes un réseau qui, dans un premier temps, vous est inconnu.
  • Le 2ème degré : il correspond aux personnes qui font partie du réseau de vos connaissances. Elles peuvent aussi être dans le même secteur. Vous pouvez agrandir votre réseau en lançant des invitations à ces personnes, après avoir observé les concordances avec votre profil et votre projet professionnels.
  • Le 3ème degré : il va vous mener encore plus loin dans le développement de votre réseau. Il s’agit des personnes faisant partie des connaissances de votre 2ème degré.

Voilà, en gros, comment ça marche ! Il suffit parfois de quelques contacts au réseau développé pour que le vôtre se développe la vitesse grand V et de manière exponentielle. L’idée de multiplier les contacts pour augmenter les opportunités est séduisante, mais attention ! Il faut avant tout prendre soin de cibler des connexions liées à votre domaine d’activité en premier lieu.

Les ingrédients pour créer ou améliorer son profil LinkedIn

À présent que vous avez une idée sur le fonctionnement de l’algorithme, voyons les bonnes pratiques à adopter si vous comptez rechercher un emploi.

Choisissez la bonne photo de profil

Saviez-vous qu’un profil ayant une photo a 14 x plus de vues qu’un profil en étant dépourvu ? Avoir une photo, c’est bien, mais il s’agit de ne pas choisir n’importe quelle photo. LinkedIn est un réseau professionnel. Ce faisait, il faut agir comme pour un CV : votre photo se doit d’être tout aussi professionnelle.

Avant tout, votre photo doit refléter votre profession. Il est bien évident qu’un Animateur Loisir Tourisme ne va pas se vendre avec un costume-cravate mais plutôt avec une photo mettant en avant son métier. Investir dans une photo prise par un photographe est à étudier car le retour sur investissement devrait s’avérer rapidement efficace.

Travaillez votre bannière

Au-delà de la photo, la bannière représente un visuel important de votre profil. Vous pouvez créer cette bannière avec un logiciel type Canva, qui propose des modèles gratuits et spécialement conçus pour LinkedIn. Là encore, la créativité dans la sobriété devrait porter ses fruits.

Remplissez le « résumé »

Le résumé/l’introduction est l’endroit tout désigné pour vous présenter de manière professionnelle. Dans cet espace, vous informez les potentiels lecteurs de votre situation professionnelle : en activité, en recherche d’emploi, etc. Le plus important est qu’il soit lu. Soyez donc assez bref, tout en mettant l’accent sur les informations réellement importantes.

À noter : Les 3 premières lignes de votre résumé sont visibles dans votre profil sans cliquer dessus, ce sont donc ces trois lignes qui donneront envie d’en lire plus.

Notre conseil : remplissez tous les champs possibles. Plus votre profil est complet plus votre niveau de profil sera élevé. Il en existe trois : Débutant, Intermédiaire et Expert absolu. Plus vous remplissez d’informations et de rubriques, plus votre profil monte en niveau et plus vous voyez de recommandations, de relations et de contenus pertinents.

Si vous êtes en recherche d’emploi, la partie expérience professionnelle doit être complète et détaillée. Renseignez par exemple : vos missions, vos compétences soft et hard skills, votre progression… Ce sont tout autant d’indices pour les potentiels employeurs !

Utiliser des mots-clés

Si vous cherchez à mettre en avant votre profil et qu’il soit vu le plus de fois possible par les employeurs, vous devez penser aux mots-clés. Tout comme Google, le moteur de recherche de LinkedIn fonctionne avec des mots-clés. Soyez précis lors de votre recherche de poste et n’hésitez pas à mettre des synonymes.

Pour savoir quels mots-clés choisir, identifiez les missions affairant au poste convoité et déterminez les termes qui correspondent à ces missions. Mettez-vous à la place de l’employeur et projetez le type d’annonce qu’il ferait :

Quelles seraient les compétences demandées pour ce poste ? Quels mots-clés seraient utilisés pour rechercher ces compétences ?

Pour améliorer son profil LinkedIn, il faut le faire vivre

Avoir un profil vivant et dynamique, c’est le secret pour augmenter ses chances d’être repéré(e). Voici quelques bonnes habitudes à prendre.

Alimenter et mettre à jour vos informations

Comme tout réseau social, le réseau LinkedIn doit être en mouvement. Cette affirmation est encore plus vraie lorsque vous êtes en recherche d’emploi. Vous devez donc faire des changements dès qu’il y en a dans votre vie professionnelle :

  • Vous changez d’emploi ? Notez-le !
  • Vous changez de situation géographique ? Renseignez-le !
  • Votre emploi ciblé n’est plus le même ? Changez vos compétences clés pour mettre en valeur celles qui seront plus utiles à votre recherche d’emploi !
  • Vous suivez une formation à l’Académie du Tourisme ? Montrez-le ! À la fois sur votre profil dans la partie « parcours », (que ce soit pendant ou après la formation) mais aussi via des publications. N’hésitez pas à poster votre diplôme fraichement obtenu. À l’ADT, nous nous ferons un plaisir de repartager à notre réseau !

Pour faire vivre au mieux votre profil, relayez également des posts qui correspondent à vos valeurs et à vos objectifs professionnels.

Rejoindre des groupes

Rejoindre des groupes professionnels dans votre secteur vous permet de faire une veille métier, qui sera importante dès lors que vous aurez un entretien. En plus de vous tenir au courant des nouveautés, des changements de règlementation, des avancées technologiques ou autres, c’est un véritable atout pour votre argumentaire.

Les recruteurs qui vont consulter votre profil verront également vos « mouvements » sur le réseau : vos commentaires, votre intérêt… Un comportement dit « proactif » sera souvent apprécié par ceux-ci.

Rejoindre des groupes ne se résume pas uniquement à suivre, recevoir des notifications et ne pas s’y intéresser. Il faut agir, lire, commenter, comprendre, poser des questions, etc. Toutefois, faites attention à la neutralité et à la pertinence de vos commentaires. Il n’y a pas pire qu’un commentaire inapproprié sur un sujet non maîtrisé.

Pensez à vous abonner aux entreprises qui vous intéressent, une bonne connaissance de la structure que vous souhaitez intégrer est toujours un plus.

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Pour finir

L’outil LinkedIn est un réseau professionnel qui peut vous ouvrir de nombreuses portes si vous l’exploitez avec méthode. Dans le cadre d’une recherche d’emploi, vous y trouverez de nombreuses actions à faire sur LinkedIn, pour améliorer votre profil, adapter votre stratégie, et favoriser votre employabilité. Il s’agira avant tout de vous créer un profil qui vous correspond et qui suscite l’intérêt des recruteurs. Prenez le temps de bien le compléter, de développer votre réseau de manière structurée et de faites vivre votre profil. Soyez imaginatif ! Les recruteurs cherchent de plus en plus de candidats avec des compétences dites « soft skills ». La créativité et l’imagination en font partie !

Pour vous perfectionner, vous pouvez consulter ce guide.

Un accès gratuit à LinkedIn Learning

À l'Académie du Tourisme, toutes nos formations fournissent un accès gratuit à LinkedIn Learning, une vidéothèque de plus de 25 000 parcours vidéo sur de nombreux domaines, pas seulement celui de la formation intégrée !

Sources :

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Nantes Camping 5★ et l’Académie du Tourisme, retour sur un partenariat en alternance réussi

© crédit photos : Camping Nantes

Nantes Camping 5★ et l’Académie du Tourisme, retour sur un partenariat en alternance réussi

Depuis plusieurs années, l’Académie du Tourisme accompagne de nombreux professionnels de l’hôtellerie et l’hôtellerie de plein air. Un partenariat pour recruter en alternance vous aide à trouver le profil qu’il vous faut mais aussi à le former au sein de votre structure. Parmi les partenariats de l’ADT se trouve celui avec Nantes Camping, un camping 5★ urbain situé à seulement 3 km du centre-ville de Nantes, qui bénéficie de son expertise pour renforcer ses équipes grâce à l’alternance.

Partenariat avec un camping urbain d’exception

Nantes Camping est un véritable havre de paix pour les voyageurs en quête de découvertes culturelles et de nature. Classé 5 étoiles, il s’étend sur pas moins de 7,5 hectares et propose 152 emplacements. Son offre est variée, que ce soit en termes d’hébergements, de services et d’animations. L’établissement met également un point d’honneur à offrir une expérience de qualité, tout en valorisant une approche écoresponsable grâce à ses labels Camping Qualité et Clé Verte.

© crédit photos : Camping Nantes

Cécile ETIENNE est responsable accueil au sein du camping depuis 8 ans sur les 13 années passées à Nantes Camping. Elle a fait évoluer ses missions pour allier satisfaction client, gestion des recrutements et mise en place des process d’accueil. Elle nous partage son retour d’expérience avec l’Académie du Tourisme et son partenariat pour l’alternance, dans le cadre de son recrutement.

Un accompagnement sur-mesure dans le recrutement en alternance

Cela fait depuis 2021 que Nantes Camping fait appel à l’Académie du Tourisme pour le recrutement d’alternants. L’un de ces recrutements concernait son équipe d’accueil, sur un poste tel que Réceptionniste. Cécile Etienne nous confie :

« Souvent, les CV que j’ai reçus correspondaient bien à mes attentes. Après, évidemment, sur le papier ça peut matcher, mais dans la réalité, ça ne fonctionne pas toujours. Mais en tout cas, je n’ai jamais rencontré de problème avec le recrutement via l’Académie du Tourisme. »

Ce partenariat permet au camping de trouver des candidats adaptés à ses besoins et de bénéficier d’un accompagnement tout au long du processus.

Formez votre prochain(e) réceptionniste en alternance !

Formation Réceptionniste en Hôtellerie et Hôtellerie de Plein Air

Disponible en alternance - Titre Professionnel de niveau 4 - Délivré par le Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion

Un suivi et une formation en alternance de qualité

En plus du recrutement, l’Académie du Tourisme assure un suivi rigoureux des alternants. Cécile souligne la disponibilité et la réactivité de l’Académie lorsqu’elle a des questions ou des demandes spécifiques. Un point d’amélioration serait de mieux communiquer sur le contenu des formations suivis par les alternants :

« Un support synthétique, comme un PDF regroupant les grandes lignes des enseignements, pourrait être utile. »

Toujours à l’écoute, l’Académie du Tourisme prendra à cœur de répondre et trouver une solution à toute interrogation ou remarque.

Un impact positif sur le fonctionnement du camping

Le partenariat alternance entre Nantes Camping et l’Académie du Tourisme a déjà porté ses fruits. Les alternants recrutés ont pu monter en compétences rapidement grâce à la complémentarité entre la formation théorique et l’expérience sur le terrain.

« Notre dernière recrue a suivi un mois de formation avant d’arriver sur le terrain, ce qui lui a permis d’acquérir des bases avant de se confronter aux réalités du métier. Ensuite, elle a pu adapter ces connaissances à notre fonctionnement interne. »

Un partenariat pour l'alternance qui s’inscrit dans la durée

Après 4 ans de collaboration pour ses campagnes de recrutement, Cécile ETIENNE recommande l’Académie du Tourisme à d’autres professionnels du secteur, notamment lors de rencontres dans le milieu de l’hôtellerie de plein air.

« J’en parle souvent, surtout en ce qui concerne le recrutement, la flexibilité, le planning et la qualité du contact. Tout s'est toujours très bien passé avec vous. »

Vous aussi, facilitez vos recrutements en alternance en partenariat avec l’Académie du Tourisme !

Vous recherchez des alternants qualifiés et motivés pour renforcer vos équipes ? En partenariat avec l’Académie du Tourisme, vous êtes accompagné(e) dans la recherche, la sélection et le suivi de vos futurs collaborateurs.

Nous mettons à votre disposition notre expertise pour vous proposer des candidats adaptés à vos besoins et vous aider à optimiser la formation de vos employés en alternance. Comme Nantes Camping, faites confiance à notre équipe et simplifiez vos recrutements !

Contactez-nous dès aujourd’hui pour discuter de vos besoins et découvrir comment nous pouvons vous accompagner.

Des besoins en recrutement ?

Réceptionniste, animateur, responsable d'hébergement, conseiller voyage... Nous trouvons les profils qu'il vous faut.

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Pour finir

À l’Académie du Tourisme, vos besoins en recrutement sont nos objectifs ! Tout comme nous l’avons fait pour Nantes Camping, nous sommes là pour vous accompagner et vous proposer des profils appropriés en fonction de vos indications, afin de vous permettre de gagner du temps et faire des économies.

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5 raisons de se former au métier de Gouvernante en Hôtellerie

5 raisons de se former au métier de Gouvernante en Hôtellerie

Le Gouvernant en Hôtellerie est un des principaux piliers sans lesquels un établissement touristique ne pourrait fonctionner. Ses missions sont variées et exigeantes, car elles touchent directement à l’expérience client. Aujourd’hui, nous vous listons 5 raisons de se former au métier de Gouvernant en Hôtellerie, dont les compétences sont autant organisationnelles et relationnelles.

1. Un métier en forte demande sur le marché du Travail

En France, le métier de Gouvernant en Hôtellerie est très recherché des employeurs. D’après Data Emploi, les entreprises éprouvent des difficultés à recruter sur ce poste. En effet, au 4ème trimestre 2024, France Travail comptait 6570 offres d’emploi sur son site pour 4140 profils demandeurs.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces difficultés de recrutement. Voici ceux qui ressortent le plus :

Le manque de main d’œuvre qualifiée

Une offre pourvue n'est pas garantie de le rester. Les profils reçus peuvent ne pas satisfaire aux exigences de l’entreprise. Cela peut parfois être dû à un mauvais établissement de fiches de postes ou tout simplement un manque de qualification sur le marché. Les entreprises pourraient revoir leur exigences à la baisse, mais elles doivent veiller à ce que ça ne porte pas atteinte à leurs objectifs. Et plus l'entreprise enchaine les recrutements, plus la recherche devient fastidieuse.

L’inadéquation géographique

La main d’œuvre n’est pas forcément répartie équitablement ou idéalement. Les zones où les entreprises recrutent peuvent manquer de candidatures, ce qui créé des tensions localisées.

Un décalage formation-métier

Un décalage peut être constaté entre la théorie d'une formation et la pratique sur le terrain. C'est quelque chose dont nous avons bien conscience à l’Académie du Tourisme. C’est pourquoi nous encourageons fortement le recours à l’alternance, autant pour le candidat que l’entreprise. Ce dispositif permet une immersion dans une entreprise en conditions réelles. Par ce biais, l'apprenti gagne en expérience dans le cadre de la formation, et l'entreprise forme un employé suivant ses exigences et ses besoins.

Les conditions de travail

Les objectifs professionnels de l’employé peuvent ne pas correspondre aux missions et aux conditions dans lesquelles elles doivent être menées. Ce peut être à cause d’une défaillance d’orientation professionnelle ou un manque de transparence sur le fonctionnement du poste.  

2. Un métier humain et managérial

On se fait une idée souvent biaisée du Gouvernant en Hôtellerie et de son véritable rôle. Contrairement aux idées reçues, un Gouvernant en Hôtellerie n’est pas un homme ou une femme de chambre. Bien que savoir entretenir et nettoyer un espace soient des compétences demandées et disponibles, ce sont surtout les capacités à gérer une équipe et à planifier des tournées qui constituent les principales tâches d’un Gouvernant en Hôtellerie.

Le Gouvernant occupe en effet un poste managérial. Les femmes et les hommes de chambres sont sous sa responsabilité. En gérant convenablement son équipe, il garantit un nettoyage et une mise en conformité efficaces des espaces. Ainsi, le Gouvernant en Hôtellerie est tenu de savoir coordonner une équipe restreinte ou non, selon le type d’établissement. Il lui faut également savoir utiliser des logiciels de bureautiques et traiter des commandes (linges, produits d’entretiens, etc). Il n’effectue pas (ou presque) de tâches ménagères, bien qu’il doive savoir comment les réaliser convenablement. Sans quoi, il ne peut pas s’assurer que son équipe effectue son travail comme il le faut. Soulignons que le Gouvernant est également amené à interagir avec tous les autres services de l’établissement : réception, service technique, etc. Il intervient à l’échelle de l’établissement dans sa globalité.

3. Un métier au cœur de l’expérience client

L’expérience-client est la promesse que les clients attendent d’un établissement. Dans l’hôtellerie, les clients séjournent avec des attentes qu’ils veulent voir satisfaites. Dans un hébergement, la propreté des espaces et des chambres est un des critères jugés par la clientèle. D’assurer que tout soit en ordre et propre au bon moment est donc indispensable. Tout comme savoir gérer les urgences d’ailleurs. Pas de gouvernant en hôtellerie et ce serait le chaos ! Bien qu’il ne côtoie pas directement les clients, son importance dans leur satisfaction est très grande. Et quoi de plus valorisant que des clients satisfaits de leur séjour ?

4. Des possibilités d’évolution

Pour ceux qui recherchent encore plus de responsabilités, le poste de Gouvernant en Hôtellerie offre des perspectives d’évolution intéressantes. Puisque son rôle est connecté à de nombreux autres services comme celui de la réception ou bien de la maintenance, il possède une vue large du fonctionnement de l’établissement hôtelier. Et cela peut jouer en sa faveur s’il souhaite évoluer sur des postes dans l’hébergement, tels que Responsable d’Établissement Touristique.

Vous vous retrouvez dans ce rôle essentiel ?

Formation Gouvernant en Hôtellerie

Titre Professionnel de niveau 4 - Délivré par le Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion

5. Des opportunités en France et à l’international

Le métier de Gouvernant en Hôtellerie existe partout dans le monde. Toute destination suffisamment touristique offre des opportunités dans ce métier. Prenons par exemple les établissements hôteliers gérés par des grandes chaînes. Leur réseau international les affranchis de toutes frontières, ce qui peut représenter de belles opportunités d’expatriation. Évidemment, savoir communiquer dans la langue locale est importante. Néanmoins, le Gouvernant n’étant pas au contact direct de la clientèle permet une certaine indulgence au niveau de la langue. Et selon le pays visé, le Français peut toujours être d’usage !

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En conclusion

Le métier de Gouvernant en Hôtellerie peut réserver de belles surprises à qui s’y intéresse plus que d’autres. Il associe en effet de nombreux champs professionnels. Il y a le management d’équipe, la planification, les relations inter-services mais aussi la gestion des urgences. Véritable clé de voûte de l’établissement touristique, c’est un métier très complet et valorisant !

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