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Entre alternance et formation continue, que choisir ?

Entre alternance et formation continue, que choisir ?

Vous cherchez à vous former mais vous ne savez pas quelle option choisir parmi celles que vous trouvez ? À l’Académie du Tourisme, nos formations sont proposées selon deux formats bien distincts : la formation en alternance et la formation en continu. Mais que signifient vraiment ces termes ? Qu’impliquent-ils vis-à-vis de votre projet de formation ? Et lequel peut se révéler plus adapté que l’autre en fonction de votre situation ? Sortez le carnet de notes, c’est l’heure de clarifier tout cela !

Une différence de public…

La formation continue et la formation en alternance sont deux dispositifs de formation destinés à des publics différents et répondant à des objectifs distincts.

Formation continue

La formation continue est davantage destinée aux adultes déjà engagés dans la vie professionnelle. Elle concerne donc les salariés ainsi que les demandeurs d’emploi, les travailleurs indépendants, etc.

Alternance

En alternance, il existe deux types de contrats, qui visent chacune des publics spécifiques :

  • Le contrat d’apprentissage, allant de 16 à 29 ans*, même si le dispositif reste ouvert à d’autres profils en fonction de leur situation (reconversion, handicap, etc.).
  • Le contrat de professionnalisation, qui est davantage destiné aux profils en reconversion (26 ans et +), bien qu’il puisse être accessible dès 16 ans.

*Aussi accessibles aux travailleurs handicapés de tout âge et aux sportifs de haut niveau inscrits sur la liste arrêtée par le Ministère chargé des Sports (cf. alinéa 1 de l’article L.221-2 du Code du sport)

… et d’objectifs

Formation continue

L’objectif de la formation continue est de se reconvertir, d’évoluer, de monter en compétences ou de se mettre à jour dans un domaine. Le but est d’obtenir un diplôme ou une qualification professionnelle reconnue par l’État de façon à favoriser une insertion professionnelle rapide.

Alternance

L’alternance, de son côté, a pour particularité de combiner formation théorique en centre de formation et pratique professionnelle en entreprise, deux plans qui s’alterneront lors de périodes dédiées (d’où le terme d’alternance). C’est donc une formule adaptée à ceux qui veulent avant tout apprendre un métier tout en travaillant.

Deux organisations distinctes

Formation continue

La durée de la formation continue est donc très variable en fonction de ce que l’on recherche. En général, elle reste relativement courte, avec des cursus s’étalant de quelques jours à quelques mois.

La formation continue se veut également flexible. Il est possible de la suivre à temps plein, à temps partiel, en parallèle ou non d’une autre activité.

Alternance

La formation en alternance n’orbite pas uniquement autour des prestations de formation (en centre ou en ligne), mais également autour d’une entreprise d’accueil, où se déroule la pratique professionnelle.

Zoom sur le calendrier

Le temps de formation est partagé, avec des jours consacrés à l’entreprise et des jours consacré à la prestation de formation. En général, le découpage est de 3 jours en entreprise et 2 jours en cours, mais cela peut varier. Un calendrier est validé par toutes les parties avant le début de la formation pour définir exactement la durée et la fréquence de chaque période.

En alternance, l’engagement est aussi plus long, sur une durée s’étalant généralement de 1 à 3 ans

La question du statut et de la rémunération

Quand la formation continue n’altère pas le statut initial de l’apprenant (salarié, demandeur d’emploi, etc), l’alternance octroie, à la signature du contrat (apprentissage ou professionnalisation), le statut de salarié, et tous les droits et devoirs qu’il implique. L’alternance est la raison pour laquelle l’apprenant reçoit une rémunération mensuelle, calculée en fonction de son âge et de l’année de contrat en cours.

Des méthodes pédagogiques qui varient

Formation continue

Uniquement proposée en e-learning à l’Académie du Tourisme, la formation continue bénéficie d’une grande flexibilité. Sans tiers extérieur comme une entreprise et donc sans calendrier pour répartir des périodes, la formation continue offre une meilleure modularité, idéale pour s’adapter aux impératifs de chacun (activités, imprévus). Mais attention, ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas tenir de planning !

Alternance

En fonction des formations, l’alternance permet d’accéder à plus ou moins de méthodes pédagogiques, qui sont le présentiel, le blended-learning et le e-learning. Chaque méthode s’aligne aux besoins de l’entreprise d’accueil, suivant le calendrier.

Des sources de financement différenciées

Formation continue

La formation continue demande une participation financière totale (en cas de financement personnel), partielle ou nulle (si possibilité de bénéficier d’aides comme le CPF, France Travail, fonds publics/privés dont la hauteur dépendra de la situation de l’apprenant)

Alternance

En alternance, l’apprenant n’a rien à payer. C’est l’entreprise, à travers son Opérateur de Compétences (OPCO), qui finance la formation dans son intégralité.

Si on résume…

PUBLIC

Formation continue : Adultes en activités ou demandeurs d’emploi
Alternance : Jeunes ou adultes (de 16 à 29 an révolus)

OBJECTIFS

Formation continue : Montée en compétences (salariés) ou se reconvertir (salariés et demandeurs d’emploi
Alternance : Obtenir un diplôme tout en obtenant de l’expérience en entreprise

STATUT

Formation continue : Inchangé
Alternance : Salarié rémunéré

DURÉE

Formation continue : De quelques jours à quelques mois
Alternance : De 6 mois à 3 ans

FINANCEMENT

Formation continue : CPF, France Travail (prises en charge partielle ou total possibles selon situation), auto-financement
Alternance : Frais à la charge de l’entreprise, à travers son OPCO

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Pour finir

L’alternance et la formation continue apportent chacun leurs avantages, en fonction du projet pédagogique de chacun. Épluchez les critères concernés tels que l’âge, l’objectif recherché dans la formation souhaitée ou bien les options de financements, afin de choisir la meilleure option. Toujours incertain(e) ? Nos conseillers en formation se feront un plaisir de répondre à vos questions

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Le métier de Billettiste, celui qui maîtrise les outils de réservation pour construire un voyage sur mesure

Le métier de Billettiste, celui qui maîtrise les outils de réservation pour construire un voyage sur mesure

Derrière chaque billet d’avion ou de train, il y a un professionnel qui a su combiner efficacité, sens du service, et expertise technique : ce professionnel, c’est le billettiste. C’est lui qui trouve la meilleure option de transport, optimise les tarifs, anticipe les imprévus et fait en sorte que le voyage commence bien… dès la réservation.

Ce métier de l’ombre est pourtant au cœur de l’expérience client. Et il ne s’improvise pas ! Voyons dans cet article en quoi il est si important.

Quelles sont les missions effectuées par un billettiste ?

Chaque jour, le billettiste jongle entre les horaires, les escales, les tarifs et les règles tarifaires. Son objectif ? Réserver le bon billet, au bon prix, pour la bonne personne. C’est un métier ultra-précis, où chaque clic compte.

Ses missions principales peuvent se résumer comme suit :

Comparer les trajets et tarifs

Dans le monde du voyage, la réservation de prestations représente une part importante de l’activité. Si importante que des logiciels spécialisés maximisent aujourd’hui les transactions. Logiciels que le billettiste est amené à utiliser au quotidien. Leur utilité est telle que les besoins au fil de décennies et la montée en flèche de la technologie donnèrent naissance à des systèmes de réservation informatisés ultra complexes appelés GDS (ou Global Distribution System). Parmi les plus connus et les plus utilisés, on retrouve ainsi le numéro un mondial 1 Amadeus, Sabre ou Galileo. Dans un monde numérique toujours plus automatisé, ils représentent désormais la pierre angulaire du secteur du tourisme.

Bon à savoir : Nos apprenant découvrent comment utiliser AMADEUS dans le cadre du BTS Tourisme et de la formation au métier de Conseiller Vendeur en Voyages, dont certaines missions sont similaires au billettiste.

Réserver et émettre les billets

Transports, événements culturels, lieux à visiter, il faut des billets pour tout ! Alors quand il s’agit de monter un voyage organisé, ce sont des dizaines de billets par voyageur qu’il faut réserver, à la bonne date, au bon nom et dans l’idéal, au meilleur prix !

Gérer les annulations, modifications, et demandes spécifiques

Évidemment, le propre de la planification et l’organisation, c’est qu’on n’est jamais à l’abri des changements de dernière minute. En cas de besoin, bien que certains systèmes peuvent le faire automatiquement selon les cas, c’est au billettiste que revient la tâche de modifier les billets qu’il a commandé. Les changements peuvent prendre de nombreuses formes, comme un report de date, ou une annulation.

Informer les clients sur les formalités

Chaque billet est accompagné de conditions qui lui sont propres en fonction de sa nature (visa, bagages, conditions de vol). Connaître les petites lignes pour informer le client en conséquence est important, afin d’éviter les mauvaises surprises et anticiper les besoins.  

Veiller à la satisfaction et à la fidélisation des voyageurs

Un séjour sans accroc, c’est en grande partie un séjour sans erreurs de réservation. Et pour faire en sorte que tout se déroule « comme sur des roulettes », il faut un billettiste prévoyant et réactif qui connaisse les produits et leurs fournisseurs/prestataires.

Le billettiste, un profil technique, mais pas que

Être à l’aise avec les outils numériques, et notamment de réservation, est indispensable. Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est la capacité à écouter les clients, trouver des solutions rapidement, et garder son sang-froid même quand ça se complique.

Un bon sens de l’organisation et une vraie rigueur

Le billettiste gère beaucoup billets. Rien de surprenant jusqu’ici, mais si on multiplie les billets par autant de personnes et de groupes à gérer, leur nombre peut vite grimper. Entre la gestion de leur paiement, leur attribution à chaque voyageur, il y a énormément d’éléments à prendre en compte et il serait facile de commettre des erreurs (même si la numérisation permet d’en éviter un grand nombre).

Une aisance et une appétence pour les outils informatiques

Le billettiste travaille sur un poste informatique, la plupart du temps accompagné d’une ligne téléphonique. Il les utilise toute la journée. Être à l’aise avec ces conditions de travail sédentaires est primordial.

Un goût du service et de la relation client

Ça n’est jamais de trop ! Les clients d’un billettiste sont surtout les prestataires chez qui il réserve (relations Business to Business) plus que le touriste final. Être un interlocuteur qui laisse une bonne impression à des entreprises susceptibles de devenir des clients réguliers, ça peut être avantageux !

Une bonne dose de réactivité

Surtout en période de rush ou lorsqu’un événement inattendu doit pousser à ajuster les dates d’un séjour.

Si vous parlez anglais, c’est encore mieux !

C’est l’idéal quand il s’agit de réserver des prestations à l’étranger par appel téléphonique, par exemple. En effet, tout le monde n’est pas forcément référencé dans les bases de données des GDS (qui concernent davantage l’aviation et l’hôtellerie).

Envie de vous former à ce métier ?

BTS Tourisme

C’est l’un des meilleurs tremplins pour ce métier. En plus de vous apprendre les bases du secteur, vous vous formez à l’utilisation des outils de réservation (GDS), vous développez une vraie culture des destinations, et vous apprenez à vendre du voyage comme un pro.

Titre professionnel Conseiller Vendeur en Voyages

Très proche du billettiste, le métier repose sur la vente mais aussi sur la création et la réservation de prestations touristiques.

Formations possibles en alternance

Grâce à ce dispositif, apprenez le métier lors de périodes de formation et lors de périodes en entreprises, idéal pour acquérir de l'expérience concrète.

Le billettiste, et après ?

Le métier de billetiste peut vite évoluer, notamment si vous aimez le contact et la gestion. Après quelques années, vous pouvez viser des postes comme :

  • Conseiller voyage
  • Forfaitiste
  • Responsable de comptoir

Ou encore évoluer vers le voyage d’affaires (business travel).

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Pour finir

Être Billettiste, c’est participer à transformer les rêves d’évasion en réalité. À faire transformer les étapes d’une simple feuille de route en de véritables expériences que les voyageurs sont garantis de vivre en toute tranquillité, leur billet à la main.

Sources :

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Quelles aides à l’embauche en alternance pour les employeurs ?

Quelles aides à l’embauche en alternance pour les employeurs ?

Avec la saison estivale qui approche, l’anticipation des pics d’activité est souvent synonyme de besoins en recrutement. Le manque de main-d’œuvre pour assurer l’accueil, l’animation et la satisfaction client se fait ressentir et c’est le moment de partir en quête de profils à recruter. De plus en plus d’entreprises font le choix de l’alternance pour répondre à leurs besoins en ressources humaines. Un choix très judicieux ! D’autant que l’État encourage son adoption, à travers des aides à l’embauche en alternance exceptionnelles. On fait le tour de tout ça !

L’importance de l’alternance sur le marché du travail

Un peu de contexte

Apprendre sur le terrain est une pratique centenaire, notamment dans les métiers manuels. Ce n’est qu’en 1971, avec la loi Delors, que les bases d’un cadre sur les conditions d’apprentissage au sein d’un entreprise et de formation en sein de centres de formation sont posées, ainsi que leur financement participatif, assuré aujourd’hui à travers les Opérateurs de Compétences (OPCO). Aujourd’hui, l’alternance se divise en deux types de contrats :

Le contrat d’apprentissage

Il vise surtout un jeune public, allant de 16 à 29 ans (exceptions possibles) et possède une forte dimension diplômante.

Le contrat de professionnalisation

Il est destiné à la fois aux jeunes (dès 16 ans) ainsi que des profils en reconversion (29 et +) dans certaines conditions (bénéficiaires du RSA, de l’AAH, ou sortant d’un CUI 1)

Le fonctionnement de l’alternance

En embauchant en alternance, l’entreprise offre une opportunité à son alternant d’apprendre en immersion totale dans l’environnement professionnel et le métier visé. L’alternant se voit octroyé le statut de salarié, ce qui lui donne les mêmes droits et devoirs que le reste des employés de l’entreprise d’accueil. Son salaire est quant à lui définit par une grille de salaires spécifiques et exonéré de toutes cotisations salariales (dans la limite de 50% du SMIC). L’alternant est également exonéré d’impôts sur le revenu jusqu’à hauteur du SMIC.

Une fois dans l’entreprise, l’alternant est suivi par un maitre d’apprentissage. Cet(te) employé(e) aura pour rôle de s’occuper de son intégration, des missions confiées et de son suivi. Évidemment, dans un besoin de cohérence, les compétences à développer chez l’alternant doivent correspondre à celles abordées par la formation. Le Maître d’apprentissage devient l’interlocuteur principal de l’alternant, et fait le lien avec l’entreprise d’accueil et le centre de formation.

Un dispositif à succès

L’alternance offre donc une chance d’intégrer les rudiments du métier en proposant des expériences concrètes sur le terrain. En 2024, 95% des entreprises s’accordent à dire que l’alternance aide grandement à l’insertion des jeunes. Elles reconnaissent également que le dispositif favorise l’embauche de collaborateurs de qualité. Dans 60% des cas, l’entreprise d’accueil décide d’embaucher son alternant une fois la formation terminée 2.

Les aides à l'embauche en alternance à destination des employeurs en 2025

Ces dernières années, le gouvernement a encouragé et poussé à l’embauche à travers le dispositif de l’alternance. C’est en effet un formidable outil de lutte contre le chômage. Ce soutien se traduit par des aides aux entreprises employeurs, renouvelées chaque année en fonction des objectifs.

Le décret du 22 février 2025 apporte une nouvelle Aide Exceptionnelle pour les contrats d’apprentissage conclus jusqu’au 31 décembre 2025. Si vous signez l’embauche d’un salarié en apprentissage avant cette échéance, son coût est faible pour votre entreprise !

Aujourd’hui, les avantages sont nombreux pour qui embauche en alternance :

✅ Exonération de cotisations pour les employeurs

La rémunération des apprentis bénéficie d’une exonération presque totale des cotisations sociales patronales.

✅ Aide à l’embauche de l’État

– de 250 salariés : 5000€ d’aide unique à l’embauche la première année.

250 ou + : 2000€ d’aide unique à l’embauche la première année.

En cas d’embauche d’un apprenti en situation de handicap (RQTH), le montant de l’aide s’élève à 6000€ pour toutes les entreprises.

✅ Prime tutorale

Selon l’OPCO, l’employeur peut bénéficier d’une prime pour chaque apprenti embauché (jusqu’à 2 apprentis par maître d’apprentissage)

✅ Rémunération de l’alternant progressive basée sur l’âge

✅ Financement de la formation pris en charge par l’OPCO

✅ Période d’essai de l'alternant de 45 jours

✅ Durée de contrat flexible (de 6 mois à 3 ans)

Comment bénéficier des aides à l'embauche en alternance

Les conditions à remplir

Être affilié à un Opérateur de Compétences (OPCO)

Même si ce n’est pas une obligation, c’est une nécessité si l’entreprise doit verser des contributions à la formation professionnelle et participer au financement d’actions de formation.

Signer un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

avec un candidat en formation dans un centre de formation comme l’Académie du Tourisme

Définir un Maître d’apprentissage

ou un tuteur en entreprise (contrat de professionnalisation) et le former pour ce rôle
Nous contacter pour plus d’informations sur le permis de former

La démarche à suivre pour un recrutement en alternance réussi avec l’ADT

À l’Académie du Tourisme, nous avons bien compris que l’alternance représentait la solution idéale et attendue pour répondre aux besoins de recrutement, en vue des activités saisonnières par exemple.

Il ne suffit que de quelques étapes pour trouver le profil idéal :

Exprimez-nous vos besoins

Combien de personnes souhaitez-vous recruter en alternance ? Quel est le profil recherché ? Dites-nous ce que vous recherchez en remplissant notre formulaire de recrutement.

Consultez les profils que nous vous présentons

Nous mettons nos ressources à contribution (jobboards, plateformes d'annonçages et de démarchage, salons, etc) pour trouver la pépite que vous recherchez.

Rencontrez et choisissez

Les profils sont évalués selon vos besoins par nos recruteurs. Ils vous sont ensuite présentés et vous n'avez plus qu'à faire votre choix !

De nombreuses marques nous ont confiés leurs besoins : 

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Pour finir

Véritable tremplin vers l’emploi grâce à l’alliance de la théorie et de la pratique, l’alternance est effectivement une solution de plus en plus plébiscitée et encouragée. Avec les aides fournies par l’État et une satisfaction culminant à 90%, à la fois côté alternant qu’employeur, l’efficacité du dispositif n’est plus à prouver 3 !

Sources :

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Comment améliorer son profil sur LinkedIn ?

Comment améliorer son profil sur LinkedIn ?

LinkedIn compte plus 33 millions d’utilisateurs en France. Et dans le monde, c’est plus de 69 millions d’entreprises qui y possèdent une page professionnelle1. Avoir un compte sur LinkedIn est aujourd’hui une nécessité. Cependant, y être seulement inscrit ne suffit pas si on veut en faire un bon usage. LinkedIn sert en effet à plusieurs fins : veille, développement de réseau ou bien recherche d’emploi. En fonction des objectifs, il faut savoir comment utiliser le réseau afin d’en tirer le meilleur parti possible. Et cela passe par une étape cruciale : améliorer son profil LinkedIn.

Comprendre l’algorithme LinkedIn pour développer son réseau professionnel

Avant de vous donner nos conseils pour améliorer votre profil sur LinkedIn, voyons un peu comment fonctionne l’algorithme de ce réseau.

Développer le réseau professionnel est une des forces de LinkedIn. Mais pour ce faire, il ne suffit pas de lancer des invitations à tout-va. Encore faut-il choisir correctement ses « cibles ». L’algorithme de LinkedIn définit trois niveaux de contacts :

  • Le 1er degré : il correspond aux personnes qui ont accepté votre invitation ou que vous avez acceptées comme relations. C’est le socle de votre réseau, votre noyau dur. Il s’agit souvent de vos connaissances personnelles et professionnelles, celles que vous avez côtoyées lors d’autres missions. Elles sont dans le domaine d’expertise qui vous intéresse et ont elles-mêmes un réseau qui, dans un premier temps, vous est inconnu.
  • Le 2ème degré : il correspond aux personnes qui font partie du réseau de vos connaissances. Elles peuvent aussi être dans le même secteur. Vous pouvez agrandir votre réseau en lançant des invitations à ces personnes, après avoir observé les concordances avec votre profil et votre projet professionnels.
  • Le 3ème degré : il va vous mener encore plus loin dans le développement de votre réseau. Il s’agit des personnes faisant partie des connaissances de votre 2ème degré.

Voilà, en gros, comment ça marche ! Il suffit parfois de quelques contacts au réseau développé pour que le vôtre se développe la vitesse grand V et de manière exponentielle. L’idée de multiplier les contacts pour augmenter les opportunités est séduisante, mais attention ! Il faut avant tout prendre soin de cibler des connexions liées à votre domaine d’activité en premier lieu.

Les ingrédients pour créer ou améliorer son profil LinkedIn

À présent que vous avez une idée sur le fonctionnement de l’algorithme, voyons les bonnes pratiques à adopter si vous comptez rechercher un emploi.

Choisissez la bonne photo de profil

Saviez-vous qu’un profil ayant une photo a 14 x plus de vues qu’un profil en étant dépourvu ? Avoir une photo, c’est bien, mais il s’agit de ne pas choisir n’importe quelle photo. LinkedIn est un réseau professionnel. Ce faisait, il faut agir comme pour un CV : votre photo se doit d’être tout aussi professionnelle.

Avant tout, votre photo doit refléter votre profession. Il est bien évident qu’un Animateur Loisir Tourisme ne va pas se vendre avec un costume-cravate mais plutôt avec une photo mettant en avant son métier. Investir dans une photo prise par un photographe est à étudier car le retour sur investissement devrait s’avérer rapidement efficace.

Travaillez votre bannière

Au-delà de la photo, la bannière représente un visuel important de votre profil. Vous pouvez créer cette bannière avec un logiciel type Canva, qui propose des modèles gratuits et spécialement conçus pour LinkedIn. Là encore, la créativité dans la sobriété devrait porter ses fruits.

Remplissez le « résumé »

Le résumé/l’introduction est l’endroit tout désigné pour vous présenter de manière professionnelle. Dans cet espace, vous informez les potentiels lecteurs de votre situation professionnelle : en activité, en recherche d’emploi, etc. Le plus important est qu’il soit lu. Soyez donc assez bref, tout en mettant l’accent sur les informations réellement importantes.

À noter : Les 3 premières lignes de votre résumé sont visibles dans votre profil sans cliquer dessus, ce sont donc ces trois lignes qui donneront envie d’en lire plus.

Notre conseil : remplissez tous les champs possibles. Plus votre profil est complet plus votre niveau de profil sera élevé. Il en existe trois : Débutant, Intermédiaire et Expert absolu. Plus vous remplissez d’informations et de rubriques, plus votre profil monte en niveau et plus vous voyez de recommandations, de relations et de contenus pertinents.

Si vous êtes en recherche d’emploi, la partie expérience professionnelle doit être complète et détaillée. Renseignez par exemple : vos missions, vos compétences soft et hard skills, votre progression… Ce sont tout autant d’indices pour les potentiels employeurs !

Utiliser des mots-clés

Si vous cherchez à mettre en avant votre profil et qu’il soit vu le plus de fois possible par les employeurs, vous devez penser aux mots-clés. Tout comme Google, le moteur de recherche de LinkedIn fonctionne avec des mots-clés. Soyez précis lors de votre recherche de poste et n’hésitez pas à mettre des synonymes.

Pour savoir quels mots-clés choisir, identifiez les missions affairant au poste convoité et déterminez les termes qui correspondent à ces missions. Mettez-vous à la place de l’employeur et projetez le type d’annonce qu’il ferait :

Quelles seraient les compétences demandées pour ce poste ? Quels mots-clés seraient utilisés pour rechercher ces compétences ?

Pour améliorer son profil LinkedIn, il faut le faire vivre

Avoir un profil vivant et dynamique, c’est le secret pour augmenter ses chances d’être repéré(e). Voici quelques bonnes habitudes à prendre.

Alimenter et mettre à jour vos informations

Comme tout réseau social, le réseau LinkedIn doit être en mouvement. Cette affirmation est encore plus vraie lorsque vous êtes en recherche d’emploi. Vous devez donc faire des changements dès qu’il y en a dans votre vie professionnelle :

  • Vous changez d’emploi ? Notez-le !
  • Vous changez de situation géographique ? Renseignez-le !
  • Votre emploi ciblé n’est plus le même ? Changez vos compétences clés pour mettre en valeur celles qui seront plus utiles à votre recherche d’emploi !
  • Vous suivez une formation à l’Académie du Tourisme ? Montrez-le ! À la fois sur votre profil dans la partie « parcours », (que ce soit pendant ou après la formation) mais aussi via des publications. N’hésitez pas à poster votre diplôme fraichement obtenu. À l’ADT, nous nous ferons un plaisir de repartager à notre réseau !

Pour faire vivre au mieux votre profil, relayez également des posts qui correspondent à vos valeurs et à vos objectifs professionnels.

Rejoindre des groupes

Rejoindre des groupes professionnels dans votre secteur vous permet de faire une veille métier, qui sera importante dès lors que vous aurez un entretien. En plus de vous tenir au courant des nouveautés, des changements de règlementation, des avancées technologiques ou autres, c’est un véritable atout pour votre argumentaire.

Les recruteurs qui vont consulter votre profil verront également vos « mouvements » sur le réseau : vos commentaires, votre intérêt… Un comportement dit « proactif » sera souvent apprécié par ceux-ci.

Rejoindre des groupes ne se résume pas uniquement à suivre, recevoir des notifications et ne pas s’y intéresser. Il faut agir, lire, commenter, comprendre, poser des questions, etc. Toutefois, faites attention à la neutralité et à la pertinence de vos commentaires. Il n’y a pas pire qu’un commentaire inapproprié sur un sujet non maîtrisé.

Pensez à vous abonner aux entreprises qui vous intéressent, une bonne connaissance de la structure que vous souhaitez intégrer est toujours un plus.

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Pour finir

L’outil LinkedIn est un réseau professionnel qui peut vous ouvrir de nombreuses portes si vous l’exploitez avec méthode. Dans le cadre d’une recherche d’emploi, vous y trouverez de nombreuses actions à faire sur LinkedIn, pour améliorer votre profil, adapter votre stratégie, et favoriser votre employabilité. Il s’agira avant tout de vous créer un profil qui vous correspond et qui suscite l’intérêt des recruteurs. Prenez le temps de bien le compléter, de développer votre réseau de manière structurée et de faites vivre votre profil. Soyez imaginatif ! Les recruteurs cherchent de plus en plus de candidats avec des compétences dites « soft skills ». La créativité et l’imagination en font partie !

Pour vous perfectionner, vous pouvez consulter ce guide.

Un accès gratuit à LinkedIn Learning

À l'Académie du Tourisme, toutes nos formations fournissent un accès gratuit à LinkedIn Learning, une vidéothèque de plus de 25 000 parcours vidéo sur de nombreux domaines, pas seulement celui de la formation intégrée !

Sources :

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Nantes Camping 5★ et l’Académie du Tourisme, retour sur un partenariat en alternance réussi

© crédit photos : Camping Nantes

Nantes Camping 5★ et l’Académie du Tourisme, retour sur un partenariat en alternance réussi

Depuis plusieurs années, l’Académie du Tourisme accompagne de nombreux professionnels de l’hôtellerie et l’hôtellerie de plein air. Un partenariat pour recruter en alternance vous aide à trouver le profil qu’il vous faut mais aussi à le former au sein de votre structure. Parmi les partenariats de l’ADT se trouve celui avec Nantes Camping, un camping 5★ urbain situé à seulement 3 km du centre-ville de Nantes, qui bénéficie de son expertise pour renforcer ses équipes grâce à l’alternance.

Partenariat avec un camping urbain d’exception

Nantes Camping est un véritable havre de paix pour les voyageurs en quête de découvertes culturelles et de nature. Classé 5 étoiles, il s’étend sur pas moins de 7,5 hectares et propose 152 emplacements. Son offre est variée, que ce soit en termes d’hébergements, de services et d’animations. L’établissement met également un point d’honneur à offrir une expérience de qualité, tout en valorisant une approche écoresponsable grâce à ses labels Camping Qualité et Clé Verte.

© crédit photos : Camping Nantes

Cécile ETIENNE est responsable accueil au sein du camping depuis 8 ans sur les 13 années passées à Nantes Camping. Elle a fait évoluer ses missions pour allier satisfaction client, gestion des recrutements et mise en place des process d’accueil. Elle nous partage son retour d’expérience avec l’Académie du Tourisme et son partenariat pour l’alternance, dans le cadre de son recrutement.

Un accompagnement sur-mesure dans le recrutement en alternance

Cela fait depuis 2021 que Nantes Camping fait appel à l’Académie du Tourisme pour le recrutement d’alternants. L’un de ces recrutements concernait son équipe d’accueil, sur un poste tel que Réceptionniste. Cécile Etienne nous confie :

« Souvent, les CV que j’ai reçus correspondaient bien à mes attentes. Après, évidemment, sur le papier ça peut matcher, mais dans la réalité, ça ne fonctionne pas toujours. Mais en tout cas, je n’ai jamais rencontré de problème avec le recrutement via l’Académie du Tourisme. »

Ce partenariat permet au camping de trouver des candidats adaptés à ses besoins et de bénéficier d’un accompagnement tout au long du processus.

Formez votre prochain(e) réceptionniste en alternance !

Formation Réceptionniste en Hôtellerie et Hôtellerie de Plein Air

Disponible en alternance - Titre Professionnel de niveau 4 - Délivré par le Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion

Un suivi et une formation en alternance de qualité

En plus du recrutement, l’Académie du Tourisme assure un suivi rigoureux des alternants. Cécile souligne la disponibilité et la réactivité de l’Académie lorsqu’elle a des questions ou des demandes spécifiques. Un point d’amélioration serait de mieux communiquer sur le contenu des formations suivis par les alternants :

« Un support synthétique, comme un PDF regroupant les grandes lignes des enseignements, pourrait être utile. »

Toujours à l’écoute, l’Académie du Tourisme prendra à cœur de répondre et trouver une solution à toute interrogation ou remarque.

Un impact positif sur le fonctionnement du camping

Le partenariat alternance entre Nantes Camping et l’Académie du Tourisme a déjà porté ses fruits. Les alternants recrutés ont pu monter en compétences rapidement grâce à la complémentarité entre la formation théorique et l’expérience sur le terrain.

« Notre dernière recrue a suivi un mois de formation avant d’arriver sur le terrain, ce qui lui a permis d’acquérir des bases avant de se confronter aux réalités du métier. Ensuite, elle a pu adapter ces connaissances à notre fonctionnement interne. »

Un partenariat pour l'alternance qui s’inscrit dans la durée

Après 4 ans de collaboration pour ses campagnes de recrutement, Cécile ETIENNE recommande l’Académie du Tourisme à d’autres professionnels du secteur, notamment lors de rencontres dans le milieu de l’hôtellerie de plein air.

« J’en parle souvent, surtout en ce qui concerne le recrutement, la flexibilité, le planning et la qualité du contact. Tout s'est toujours très bien passé avec vous. »

Vous aussi, facilitez vos recrutements en alternance en partenariat avec l’Académie du Tourisme !

Vous recherchez des alternants qualifiés et motivés pour renforcer vos équipes ? En partenariat avec l’Académie du Tourisme, vous êtes accompagné(e) dans la recherche, la sélection et le suivi de vos futurs collaborateurs.

Nous mettons à votre disposition notre expertise pour vous proposer des candidats adaptés à vos besoins et vous aider à optimiser la formation de vos employés en alternance. Comme Nantes Camping, faites confiance à notre équipe et simplifiez vos recrutements !

Contactez-nous dès aujourd’hui pour discuter de vos besoins et découvrir comment nous pouvons vous accompagner.

Des besoins en recrutement ?

Réceptionniste, animateur, responsable d'hébergement, conseiller voyage... Nous trouvons les profils qu'il vous faut.

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Pour finir

À l’Académie du Tourisme, vos besoins en recrutement sont nos objectifs ! Tout comme nous l’avons fait pour Nantes Camping, nous sommes là pour vous accompagner et vous proposer des profils appropriés en fonction de vos indications, afin de vous permettre de gagner du temps et faire des économies.

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5 raisons de se former au métier de Gouvernante en Hôtellerie

5 raisons de se former au métier de Gouvernante en Hôtellerie

Le Gouvernant en Hôtellerie est un des principaux piliers sans lesquels un établissement touristique ne pourrait fonctionner. Ses missions sont variées et exigeantes, car elles touchent directement à l’expérience client. Aujourd’hui, nous vous listons 5 raisons de se former au métier de Gouvernant en Hôtellerie, dont les compétences sont autant organisationnelles et relationnelles.

1. Un métier en forte demande sur le marché du Travail

En France, le métier de Gouvernant en Hôtellerie est très recherché des employeurs. D’après Data Emploi, les entreprises éprouvent des difficultés à recruter sur ce poste. En effet, au 4ème trimestre 2024, France Travail comptait 6570 offres d’emploi sur son site pour 4140 profils demandeurs.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces difficultés de recrutement. Voici ceux qui ressortent le plus :

Le manque de main d’œuvre qualifiée

Une offre pourvue n'est pas garantie de le rester. Les profils reçus peuvent ne pas satisfaire aux exigences de l’entreprise. Cela peut parfois être dû à un mauvais établissement de fiches de postes ou tout simplement un manque de qualification sur le marché. Les entreprises pourraient revoir leur exigences à la baisse, mais elles doivent veiller à ce que ça ne porte pas atteinte à leurs objectifs. Et plus l'entreprise enchaine les recrutements, plus la recherche devient fastidieuse.

L’inadéquation géographique

La main d’œuvre n’est pas forcément répartie équitablement ou idéalement. Les zones où les entreprises recrutent peuvent manquer de candidatures, ce qui créé des tensions localisées.

Un décalage formation-métier

Un décalage peut être constaté entre la théorie d'une formation et la pratique sur le terrain. C'est quelque chose dont nous avons bien conscience à l’Académie du Tourisme. C’est pourquoi nous encourageons fortement le recours à l’alternance, autant pour le candidat que l’entreprise. Ce dispositif permet une immersion dans une entreprise en conditions réelles. Par ce biais, l'apprenti gagne en expérience dans le cadre de la formation, et l'entreprise forme un employé suivant ses exigences et ses besoins.

Les conditions de travail

Les objectifs professionnels de l’employé peuvent ne pas correspondre aux missions et aux conditions dans lesquelles elles doivent être menées. Ce peut être à cause d’une défaillance d’orientation professionnelle ou un manque de transparence sur le fonctionnement du poste.  

2. Un métier humain et managérial

On se fait une idée souvent biaisée du Gouvernant en Hôtellerie et de son véritable rôle. Contrairement aux idées reçues, un Gouvernant en Hôtellerie n’est pas un homme ou une femme de chambre. Bien que savoir entretenir et nettoyer un espace soient des compétences demandées et disponibles, ce sont surtout les capacités à gérer une équipe et à planifier des tournées qui constituent les principales tâches d’un Gouvernant en Hôtellerie.

Le Gouvernant occupe en effet un poste managérial. Les femmes et les hommes de chambres sont sous sa responsabilité. En gérant convenablement son équipe, il garantit un nettoyage et une mise en conformité efficaces des espaces. Ainsi, le Gouvernant en Hôtellerie est tenu de savoir coordonner une équipe restreinte ou non, selon le type d’établissement. Il lui faut également savoir utiliser des logiciels de bureautiques et traiter des commandes (linges, produits d’entretiens, etc). Il n’effectue pas (ou presque) de tâches ménagères, bien qu’il doive savoir comment les réaliser convenablement. Sans quoi, il ne peut pas s’assurer que son équipe effectue son travail comme il le faut. Soulignons que le Gouvernant est également amené à interagir avec tous les autres services de l’établissement : réception, service technique, etc. Il intervient à l’échelle de l’établissement dans sa globalité.

3. Un métier au cœur de l’expérience client

L’expérience-client est la promesse que les clients attendent d’un établissement. Dans l’hôtellerie, les clients séjournent avec des attentes qu’ils veulent voir satisfaites. Dans un hébergement, la propreté des espaces et des chambres est un des critères jugés par la clientèle. D’assurer que tout soit en ordre et propre au bon moment est donc indispensable. Tout comme savoir gérer les urgences d’ailleurs. Pas de gouvernant en hôtellerie et ce serait le chaos ! Bien qu’il ne côtoie pas directement les clients, son importance dans leur satisfaction est très grande. Et quoi de plus valorisant que des clients satisfaits de leur séjour ?

4. Des possibilités d’évolution

Pour ceux qui recherchent encore plus de responsabilités, le poste de Gouvernant en Hôtellerie offre des perspectives d’évolution intéressantes. Puisque son rôle est connecté à de nombreux autres services comme celui de la réception ou bien de la maintenance, il possède une vue large du fonctionnement de l’établissement hôtelier. Et cela peut jouer en sa faveur s’il souhaite évoluer sur des postes dans l’hébergement, tels que Responsable d’Établissement Touristique.

Vous vous retrouvez dans ce rôle essentiel ?

Formation Gouvernant en Hôtellerie

Titre Professionnel de niveau 4 - Délivré par le Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion

5. Des opportunités en France et à l’international

Le métier de Gouvernant en Hôtellerie existe partout dans le monde. Toute destination suffisamment touristique offre des opportunités dans ce métier. Prenons par exemple les établissements hôteliers gérés par des grandes chaînes. Leur réseau international les affranchis de toutes frontières, ce qui peut représenter de belles opportunités d’expatriation. Évidemment, savoir communiquer dans la langue locale est importante. Néanmoins, le Gouvernant n’étant pas au contact direct de la clientèle permet une certaine indulgence au niveau de la langue. Et selon le pays visé, le Français peut toujours être d’usage !

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En conclusion

Le métier de Gouvernant en Hôtellerie peut réserver de belles surprises à qui s’y intéresse plus que d’autres. Il associe en effet de nombreux champs professionnels. Il y a le management d’équipe, la planification, les relations inter-services mais aussi la gestion des urgences. Véritable clé de voûte de l’établissement touristique, c’est un métier très complet et valorisant !

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Devenir Maître d’apprentissage, acteur clé dans l’accompagnement des apprentis

Devenir Maître d’apprentissage, acteur clé dans l’accompagnement des apprentis

Comme son nom l’indique, l’alternance jongle entre des périodes de formation (en centre ou en e-learning) et des périodes en entreprise. Néanmoins, quand un formateur accompagne l’apprenant en période de formation théorique, qu’en est-il de la période en entreprise ? Dans le cas d’un contrat d’apprentissage, c’est là que le Maître d’apprentissage entre en scène ! Il est en quelque sorte le garant du bon déroulement de l’expérience professionnelle de son apprenti(e) pour toute la durée de la formation. Mais concrètement, qu’est-il attendu de lui ? Et comment bien le choisir ?

Devenir Maître d’apprentissage, acteur clé dans l’accompagnement des apprentis

Comme son nom l’indique, l’alternance jongle entre des périodes de formation (en centre ou en e-learning) et des périodes en entreprise. Néanmoins, quand un formateur accompagne l’apprenant en période de formation théorique, qu’en est-il de la période en entreprise ? Dans le cas d’un contrat d’apprentissage, c’est là que le Maître d’apprentissage entre en scène ! Il est en quelque sorte le garant du bon déroulement de l’expérience professionnelle de son apprenti(e) pour toute la durée de la formation. Mais concrètement, qu’est-il attendu de lui ? Et comment bien le choisir ?

Qu’est-ce qu’un maître d’apprentissage ?

Le maître d’apprentissage est tout simplement la personne responsable du bon déroulement de la formation de l’apprenti(e) dans l’entreprise d’accueil. Il contribue à sa bonne intégration, l’aide dans son apprentissage et l’accompagne en vue d’obtenir le diplôme. En bref, il sert de référent durant les périodes en entreprise, à la fois pour l’apprenti et l’organisme de formation.

Le rôle du maître d’apprentissage

Le maître d’apprentissage a donc pour rôle d’accompagner l’apprenti vers l’obtention de son diplôme. Mais à la différence du formateur, il intervient sur la facette “expérience en entreprise” de la formation.

L’intégration dans l’entreprise

Dans le cas où l’apprenti(e) est extérieur à l’entreprise, le maître d’apprentissage doit préparer son arrivée. Le jour-J, l’accueil prend généralement la forme d’une visite de l’entreprise. L’apprenti est familiarisé avec son espace de travail et fait la connaissance avec le reste de l’équipe. C’est également à ce moment qu’il va fournir à l’apprenti(e) tous les documents et informations utiles à sa bonne intégration. Il peut s’agir des modalités du contrat d’apprentissage, du livret d’accueil, du règlement intérieur, de la charte de l’entreprise, des règles de sécurité et d’hygiène de l’entreprise, etc.

La mise en application des compétences

En lien direct avec le centre de formation des apprentis (CFA), le maître d’apprentissage garantit la cohésion des compétences inculquées par la formation et des missions confiées et effectuées par l’apprenti.

Le maître d’apprentissage est également celui qui évalue l’acquisition des savoir-faire de l’apprenti. Il fait état de ses progrès lors d’entretiens et de points réguliers avec lui. Ces rendez-vous lui servent à recueillir le ressenti de l’apprenti(e), à évoquer son travail mais aussi sa formation. C’est un excellent moyen de jauger son état d’esprit. Une fois toutes ces informations centralisées, le maître d’apprentissage en fait part à l’organisme de formation. Ce dernier s’assure du bon déroulement de la formation globale de l’apprenti et prend des mesures si besoin.

Tout ceci s’organise autour d’un planning de travail construit en suivant la structure de la formation et les compétences que l’apprenti(e) doit développer. En cas de besoin, le maître d’apprentissage ajuste les missions de l’apprenti avec le rythme de la formation. De cette façon, l’apprenti pratique la bonne compétence au bon moment.

L’accompagnement administratif

En tant que référent, le maître d’apprentissage représente donc le relai entre l’apprenti et le service RH de l’entreprise d’accueil. En plus des documents utiles à l’intégration, il va aussi l’accompagner dans les démarches administratives liées à son expérience dans l’entreprise tout au long de la formation. Les fiches d’émargement, qui servent à contrôler de l’assiduité de l’apprenti, sont un bon exemple. Le maître d’apprentissage doit s’assurer que son apprenti les remplit régulièrement pour confirmer ses jours de présence.

Quel faire en cas de difficultés ?

Bien que tout est fait pour proposer un profil d’apprenti en adéquation avec les besoins de l’entreprise, il se peut que le contact ne passe pas entre l’apprenant et le maître d’apprentissage. À l’Académie du Tourisme, une équipe de suivi des alternants est disponible pour créer le dialogue et remédier à d’éventuels dysfonctionnements. Il faut avant tout garder en vue l’objectif de la formation et axer le discours sur cet objectif, afin que l’apprenti soit focalisé sur la réussite de sa certification. Si rien n’y fait, il est toujours possible de choisir un autre maître d’apprentissage.

Quelles sont les qualités d’un bon maître d’apprentissage ?

Le maître d’apprentissage est donc l’interlocuteur privilégié de l’apprenti dans l’entreprise. Une confiance mutuelle doit donc s’installer entre eux. Mais la même chose peut être dite entre le maître d’apprentissage et l’organisme de formation, qui veille à la réussite de la formation de son apprenti.

Pour être un bon maître d’apprentissage, il faut maîtriser plusieurs compétences :

Être adaptable : Les apprentis ont des qualités, des comportements et des caractères différents. Le maître d’apprentissage doit faire preuve d’adaptabilité pour intégrer l’apprenant dans l’entreprise.

Avoir un esprit d’analyse et d’équité : il faut par exemple éviter de traiter un problème de la même façon d’une personne à l’autre sans tenir compte de l’émotivité, du moment, de l’investissement personnel de chaque apprenti.

Faire preuve d’organisation : cela passe dans la planification des objectifs à atteindre et, là-encore, l’adaptation du temps nécessaire à l’acquisition des compétences.

Savoir écouter : les remarques, les ressentis et les suggestions de l’apprenti doivent être pris en compte et traités avec objectivité. Cela permet d’évaluer la motivation et l’implication personnelle de l’apprenti dans sa formation et d’adapter son discours.

Donner des responsabilités : l’apprenti est d’autant plus investi si le maître d’apprentissage lui donne des missions à faire. Contrôler ses missions permet d’évaluer sa montée en compétence et d’orienter le travail en fonction des axes à perfectionner.

Et enfin, dernier mais pas des moindres, être investi : le maître d’apprentissage est généralement lui-même passionné par le métier visé par son apprenti(e). Pas étonnant qu’il soit donc désigné pour lui transmettre son expérience professionnelle. Des conditions idéales pour contribuer à l’acquisition des compétences requises pour exercer le métier visé par l’apprenti.

Comment devient-on maître d’apprentissage ?

Afin de transmettre les rudiments de son métier, le maître d’apprentissage doit remplir une condition aussi évidente qu’essentielle : connaître et avoir pratiqué son métier.

Article R6223-22 du Code du Travail : sous-section 1 : Disposition générales 1

1° Les personnes titulaires d’un diplôme ou d’un titre relevant du domaine professionnel correspondant à la finalité du diplôme ou du titre préparé par l’apprenti et d’un niveau au moins équivalent, justifiant d’une année d’exercice d’une activité professionnelle en rapport avec la qualification préparée par l’apprenti ;

2° Les personnes justifiant de deux années d’exercice d’une activité professionnelle en rapport avec la qualification préparée par l’apprenti.

D’autres conditions s’ajoutent :

Bon à savoir :

Le permis de former

Une connaissance sur le bout des doigts du métier n’est pas nécessairement suffisante pour être un bon maître d’apprentissage. Former des jeunes à un métier n’est pas inné, et quelques méthodes permettent d’encadrer les apprentis vers la validation de leurs compétences.

Une certification de référence a été mise en place par l’État en octobre 2021 (Fiche RS5515) 2 pour valider les compétences des maîtres d’apprentissage et ainsi donner une formation adaptée aux futurs maîtres d’apprentissage. À noter qu’il n’est pas obligatoire d’être certifié pour avoir le droit d’être maître d’apprentissage mais un permis de former est fortement recommandé pour s’assurer à la fois de la réussite du maître d’apprentissage et de l’apprenti dans son parcours.

Pourquoi choisir de devenir maître d’apprentissage ?

Être un bon maitre d’apprentissage passe par un accompagnement de l’apprenti durant toute la durée de la formation. Alors quand l’apprenti réussit son examen, c’est très valorisant pour celui ou celle l’ayant accompagné et s’étant investi tout du long. Son travail d’accompagnement lui vaut la reconnaissance de son apprenti, mais également de ses responsables et collègues. L’estime de soi est un critère important vers le besoin d’accomplissement de soi.

Le maître d’apprentissage peut également recevoir une contribution financière mensuelle. Le montant de cette prime varie selon l’Opérateur de Compétence de l’entreprise, sa branche professionnelle ou si elle dépend de la fonction publique 3. Cette prime s’ajoute à la rémunération pour toute la durée de la formation 4

Enfin, recruter un apprenti est source de nombreux bénéfices au niveau de l’entreprise. Le regard jeune et neuf de l’apprenti peut effectivement être un précieuse source de changement ou d’inspiration. Si l’apprenti se sent bien intégré grâce à son maître d’apprentissage, il peut aisément apporter des idées et relever des besoins d’améliorations ou de modernisation de méthodes ou de procédures de travail. Apprenti et entreprise peuvent se tirer mutuellement vers le haut, chacun à leur manière.

Enfin, une fois la certification en poche, l’apprenti peut directement intégrer les effectifs de l’entreprise sur un CDD ou un CDI, en ayant déjà intégré ses méthodes et ses valeurs. En 2023, près de 30% des apprentis travaillaient dans leur entreprise d’accueil dans les 6 mois après leur formation. Et 60% d’entre eux occupaient un poste en CDI 5.

Conclusion

Le rôle de Maître d’apprentissage est donc très valorisant, à la fois pour l’apprenti mais également pour l’entreprise. En réussissant sa formation, l’apprenti poursuit la carrière vers laquelle il veut tendre tandis que l’entreprise assoit davantage son expertise dans son métier et son secteur. Dans un contexte de recrutement, l’apprentissage est une solution de plus en plus plébiscitée. Bien qu’il demande plus de temps et d’implication, à travers l’intervention du maître d’apprentissage, les résultats sont non négligeables. À la clé, l’entreprise décroche un profil formé à son image et l’apprenti obtient un poste pour lequel il est à présent opérationnel.

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Qu’est-ce que la certification Qualiopi ?

Qu’est-ce que la certification Qualiopi ?

Quelque part sur notre site se cache ce petit logo à fond blanc aux couleurs de la France, avec les deux petites flèches bleues et rouges. On y lit la phrase « processus certifié ». Ce logo n’est autre que celui de Qualiopi. Si vous avez recherché une formation en France, vous êtes peut-être déjà tombé(e) dessus. Pour introduire l’idée générale, Qualiopi est une certification délivrée à des organismes de formation. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Quel est son intérêt ? La procédure pour l’obtenir ? À l’Académie du Tourisme, nous mesurons l’importance d’une telle reconnaissance. Pour vous aider à en comprendre les enjeux, cet article vous explique comment il s’obtient, qui le délivre, ou encore les avantages pour vous apprenants.

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La certification Qualiopi, garante de la qualité des prestations de formation

Depuis le 1er janvier 2022, l’État français impose la certification Qualiopi aux organismes de formation professionnelle et de développement des compétences (Prestataires d’Actions concourant au développement des Compétences ou PAC). Tous les prestataires d’actions concourant au développement des compétences doivent obtenir cette certification. En effet, l’existence de cette obligation découle d’un constat : il y a un grand nombre de PAC privés et indépendants sur le marché de l’éducation en France, qu’il s’agit de réguler.

La certification juge la qualité des prestations fournies par les établissements de formation. Elle les évalue autant au niveau de leurs contenus pédagogiques que dans la prise en charge de leurs candidats, la lisibilité de leurs supports de communications, leurs procédures internes nécessaires à leur fonctionnement, etc. De très nombreux critères que tous les centres de formation devant prétendre à la certification doivent remplir. Sans Qualiopi, pas de trésorerie. Pas de trésorerie, pas de formation. Pas de formation pas de palais- de centre tout court !

Comment faire pour obtenir la certification Qualiopi ?

Afin d’obtenir ce véritable Graal, les établissements concernés doivent donc satisfaire une liste exhaustive de critères de qualité appelée « référentiel national qualité ». On parle ici d’un document de référence organisé autour de 7 critères de qualité.

Sans entrer dans les détails des indicateurs à mettre en œuvre, les 7 critères de qualité sont les suivants :

1

Les conditions d’information du public sur les prestations proposées, ainsi que les délais pour y accéder et les résultats obtenus.

2

L’identification précise des objectifs des prestations proposées et l’adaptation de ces prestations aux publics bénéficiaires lors de leur conception.

3

L’adaptation des modalités d’accueil, d’accompagnement, de suivi et d’évaluation mises en place aux publics bénéficiaires

4

L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement aux prestations exécutées.

5

La qualification et développement des connaissances et compétences des équipes chargées de mettre en œuvre les prestations.

6

L’inscription et investissement du prestataire dans son environnement professionnel.

7

Le recueil et prise en compte des appréciations et des réclamations formulées par les parties prenantes aux prestations délivrées.

Un seul de ces critères non respecté compromettrait l’obtention de la certification, et donc l’activité-même du centre de formation.

Pour obtenir Qualiopi, l’Académie du Tourisme est ainsi passée par plusieurs phases :

Formulation de sa demande de certification auprès d’un organisme certificateur, en précisant les activités à certifier (elles peuvent différer d’un centre à un autre).

Signature un contrat avec un organisme de certification

Soumission à un audit initial, un audit de surveillance et enfin à un audit de renouvellement

Une fois la certification obtenue, celle-ci dure 3 ans.

Les organismes certificateurs Qualiopi
La certification Qualiopi est délivrée par des organismes certificateurs spécifiques. Ceux-ci sont « accrédités ou autorisés par le Comité français d’accréditation (Cofrac), ou par une instance de labellisation reconnue par France compétences. » L’Académie du Tourisme est ainsi certifiée pour :

  • Les actions de formation
  • Les bilans de compétences
  • Les actions de formation par apprentissage

logo qualiopi

Les avantages à l’obtention de la certification Qualiopi

Être titulaire de la certification Qualiopi offre plusieurs avantages, autant pour l’apprenant que pour le centre de formation.

Un établissement certifié Qualiopi peut prétendre à des aides de l’État (fonds publics et mutualisés). Cette conformité rassure les financeurs publics, tels que les OPCO ou la Caisse des Dépôts, qui reconnaissent l’établissement comme étant « conforme, qualitatif, respectueux des enjeux et transparent ». La certification a aussi pour avantage d’orienter l’établissement vers les bonnes pratiques à adopter dans son activité, à travers la multitude de critères imposés.

Côté apprenants, la certification garantit que le centre de formation choisi, comme l’Académie du Tourisme, réponds aux exigences Qualiopi. Vous êtes donc assuré(e)s d’avoir un accompagnement de qualité dès la première prise de contact, une mise à disposition des plateformes digitales adaptées ou encore un suivi personnalisé.

L’ADT et Qualiopi, une longue histoire
2025 marquera 6 années de conformité Qualiopi pour l’Académie du Tourisme (et plus récemment au travers d’Icadémie). Mais ne vient-on pas de dire que Qualiopi était imposée depuis 2022 ? Effectivement, mais son existence était bien antérieure à cette date, pas son obligation ! À l’Académie du Tourisme, nous n’avons pas attendu que Qualiopi soit une obligation pour demander son obtention. Depuis toujours, nous avons à cœur de délivrer des formations de qualité à nos apprenants.

Conclusion

S’il faut résumer la certification Qualiopi, c’est qu’elle ne laisse rien au hasard. L’État est extrêmement vigilant quant au respect du référentiel mis en place sur la durée. Une manière de s’assurer d’une offre de formation de qualité à l’échelle du pays tout entier. Alors si vous recherchez des établissements de confiance et investis dans la qualité de leurs prestations, suivez les petites flèches bleues et rouges !

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Découvrez le programme du BTS Tourisme, diplôme phare du secteur touristique

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Une fois le BAC en poche, l’horizon s’élargit soudainement sur d’innombrables opportunités d’études, dans des secteurs toujours plus variés. Cependant, certaines portes vers des domaines particuliers sont plus reconnues et recherchées que d’autres. Le Brevet Technicien Supérieur, ou BTS, de niveau BAC+2, en fait partie. Et bonne nouvelle, le Tourisme a son BTS ! Le BTS Tourisme est en fait un véritable passeport pour faire ses premiers pas dans ce domaine aux multiples facettes. Il est aux portes des 10 BTS les plus demandés en France, avec près de 50 000 vœux sur Parcoursup en 2025. Découvrons ensemble le programme du BTS Tourisme et ce qui fait son succès.

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Le programme du BTS Tourisme, un parcours large et initiatique

D’une durée de 2 ans, le BTS Tourisme est un diplôme dit généraliste, pour la simple et bonne raison qu’il joue le rôle d’« introducteur ». En effet, car il est positionné en début de parcours, le programme du BTS Tourisme traite un large éventail de thèmes. De quoi offrir l’impulsion idéale pour s’orienter et se spécialiser par la suite. Les nombreux sujets qu’il aborde s’organisent en plusieurs matières, telles que présentées sur notre page dédiée. On appelle ces matières « unités d’enseignement ». Leur acquisition, lors de l’examen national final qui a lieu une fois par an, rapporte 120 crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System). Jetons un coup d’œil à ces unités.

Unité 6 - Gérer l’information touristique

D’innombrables informations sont générées, transmises, gérées, traitées et analysées dans un contexte touristique. Elles peuvent provenir d’une veille informationnelle ou bien de données-client récupérées pour le traitement d’une réservation. Le programme du BTS Tourisme inclut la découverte d’outils et méthodes employés pour faire usage de ces informations entrantes efficacement et à bon escient. Et qui dit informations entrantes dit également son inverse, une entreprise touristique ayant également besoin de transmettre des informations. Le BTS Tourisme vous présente les différents canaux de diffusion et vous guide dans le choix du message en fonction de sa cible.

Unité 5 - Élaborer une prestation touristique

Une prestation touristique peut inclure aussi bien une activité de plein air comme l’accrobranche, un service de transport comme la location d’un voilier, ou bien la visite d’un musée. Cependant, toutes ces prestations ne se créent pas en un jour ! Le programme du BTS Tourisme a été pensé pour vous apprendre à analyser l’environnement socioéconomique et diagnostiquer les opportunités, les forces et les faiblesses pour votre offre à venir. Vous y abordez également la création de produits ou de services, de l’établissement du prix jusqu’au discours de vente.

Unité 4 - Gérer la relation clientèle touristique

Le tourisme est un secteur où les relations et les interactions avec les clients occupent une place prépondérante. Afin de vous préparer au mieux sur la question, le programme du BTS Tourisme aborde l’accueil et la prise en charge du client. Cela peut concerner sa prise en charge sur un site touristique ou la vente d’un produit. En plus de l’accueil, le suivi du client est également très important. Celui-ci doit se faire aussi bien avant que pendant et après la prestation. Accompagnement est donc le maître mot, à toutes les étapes du parcours client. Ce dernier a une question sur sa réservation ? Est confronté à un empêchement de dernière minute ? Le BTS vous apprend à suivre efficacement vos clients, à répondre à leurs attentes, et à résoudre les éventuels dysfonctionnements.

U3 - Appréhender le tourisme et les territoires

Dans un contexte plus large et théorique, le programme du BTS Tourisme prévoit d’aborder la destination touristique dans son ensemble. Cela passe par l’identification d’une destination ou d’un territoire touristique sur une carte. Ou bien l’analyse et la mise en avant d’un potentiel touristique. Le BTS met également l’accent sur les retombées du tourisme sur un territoire, que ce soit sur le plan socio-économique, culture ou bien environnemental.

Unités 21 et 22 - S’exprimer en langues étrangères (LVA et LVB)

Évidemment, qui dit tourisme dit langue étrangère. Après tout, tourisme et voyage vont de paire ! Alors pour ceux qui ne craignent pas de franchir les frontières, savoir parler une autre langue est un must. Le programme du BTS Tourisme offre l’opportunité d’apprendre deux langues simultanément. L’anglais s’impose d’abord en première langue (LVA), puis une deuxième (LVB) peut être choisie entre l’italien, l’espagnol et l’allemand.

Bénéficiez d’un accès gratuit à GlobalExam
Si vous choisissez de faire votre BTS Tourisme à l’ADT, vous pourrez accéder gratuitement à la plateforme GlobalExam pour toute la durée du cursus. Cet outil en ligne est entièrement consacré au travail de la langue. Les exercices peuvent être menés en complément ou bien en parallèle des cours que dispense le formateur dédié. Un moyen de maximiser vos chances de réussite !

Les compétences transversales du programme du BTS Tourisme

D’autres compétences plus transversales viennent s’ajouter au programme. Il s’agit d’aptitudes qui peuvent être utiles dans de nombreux domaines, pas uniquement celui du Tourisme.

S’exprimer de façon professionnelle, à l’oral comme à l’écrit

Synthétiser des informations, rédiger un message clair ou bien savoir argumenter ses réponses sont des compétences importantes sur de nombreux plans. En tourisme, on doit être capable de s’adapter à la situation et de s’exprimer clairement, autant en présence de clients que de collègues de travail.

Alimenter et faire appel à sa culture générale

Le tourisme est exigeant en matière de connaissances culturelles. Selon le poste, on est la source d’informations vers laquelle le client va se tourner. Ce dernier voudra par exemple connaitre les bonnes adresses du coin ou demander des conseils pour son prochain voyage. Nourrir sa culture et savoir en faire usage peut faire une très grande différence. Le programme du BTS tourisme encourage la curiosité et l’ouverture d’esprit.

Les ateliers de professionnalisation

Interventions de professionnels, masterclass, visites et sorties, etc. Durant la période en formation, les étudiants du BTS Tourisme à l’Académie du Tourisme participent régulièrement à des formats appelés “ateliers”. Une façon supplémentaire d’avoir un aperçu concrets sur le monde professionnel du Tourisme !

Le BTS Tourisme et l'importance de l'expérience dans l'entreprise

Le programme du BTS Tourisme ne se limite pas qu’à de la théorie, oh que non ! Si l’Académie du Tourisme ne propose ce diplôme qu’en alternance, ce n’est pas pour rien. Faisons donc un focus sur le dispositif de l’alternance et sur les bénéfices qu’il apporte.

L’alternance, créateur d’expériences professionnelle

La théorie, c’est bien, mais elle n’a pas la même valeur sans un minimum de pratique. Mis en place par l’État, l’alternance est un dispositif qui favorise la place de l’immersion professionnelle au sein de la formation. Comme son nom le suggère, il permet en effet d’alterner des périodes de formation et des périodes de présence en entreprise. C’est un calendrier, défini en amont, qui organise tout ça. Dans le cas du BTS Tourisme à l’ADT, la semaine est découpée comme suit : 2 jours dédiés à la formation et 3 jours consacrés à la période en entreprise.

Le contrat d’apprentissage
L’alternance est possible dans le cas où on a signé un contrat d’apprentissage avec une entreprise. Et qui dit contrat dit droit du travail et par extension, rémunération !

Une formation gratuite et payée, le rêve de tout étudiant !

Les avantages de l’alternance ne s’arrêtent pas là ! Car en plus de faire du plus bel effet sur un CV, l’alternance chouchoute également votre portemonnaie ! Les frais de formation* sont effectivement pris en charge dans leur entièreté par l’entreprise d’accueil, plus particulièrement l’Opérateur de Compétences auquel elle est rattachée. À cela s’ajoute également une rémunération mensuelle, définie par une grille tarifaire officielle. Être payé tout en obtenant des compétences et de l’expérience pour 0 dépenses, c’est donc possible !

*hors frais quotidiens comme les transports, les achats de premières nécessités, les tenues, etc.

Conclusion

La variété de thèmes inclus dans le programme du BTS tourisme ouvre un nombre incalculable de débouchés, que ce soit directement dans le monde du travail ou vers d’autres cursus comme le BACHELOR Manager en Établissement Touristique. C’est le point de départ tout désigné pour un étudiant entrant dans l’enseignement supérieur et souhaitant faire carrière dans le tourisme. Sa diversité reflète la pluralité des métiers du secteur touristique. Chacun saura y trouver son bonheur, et surtout, sa voie professionnelle touristique !

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Stage et alternance, quelle différence ?

Stage et alternance, quelle différence ?

Dans un contexte de formation, l’immersion dans le monde du travail est un critère important, pour la simple et bonne raison qu’elle procure un aperçu réel des tâches et des responsabilités incombées aux professionnels dans un environnement de travail réel. Deux formats existent pour intégrer de l’expérience professionnelle à sa formation : le stage en entreprise, et les périodes en entreprise via l’alternance. On vous décrypte tout ça !

Stage et alternance, quelle différence ?

Dans un contexte de formation, l’immersion dans le monde du travail est un critère important, pour la simple et bonne raison qu’elle procure un aperçu réel des tâches et des responsabilités incombées aux professionnels dans un environnement de travail réel. Deux formats existent pour intégrer de l’expérience professionnelle à sa formation : le stage en entreprise, et les périodes en entreprise via l’alternance. On vous décrypte tout ça !

Le stage et l’alternance octroient différents statuts

Commençons notre comparaison de ses deux formats à travers le statut qu’ils octroient. Dans le cas d’un stage, ce qui lie le stagiaire à son entreprise d’accueil et à son établissement de formation est une convention. On la dit “tripartite” quand celle-ci regroupe les signatures de trois entités. Une convention n’est cependant pas un contrat. Cela signifie que le stagiaire ne pas considéré comme un salarié de l’entreprise.

Dans le cas de l’alternance, c’est bien la signature d’un contrat qui va lier l’alternant, son entreprise et l’école de sa formation. Ce contrat peut-être un contrat d’apprentissage, accessible aux 18-29 ans révolus*, ou un contrat de professionnalisation, accessible aux personnes de plus de 29 ans. Comme l’alternant a contractualisé avec une entreprise, il devient salarié à part entière le temps de sa formation.

L'alternant devient salarié à part entière

Le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation faisant office de contrat de travail, l’alternant est donc soumis au code du travail. Cela signifie qu’il bénéficie du statut de salarié de l’entreprise mais également des mêmes droits et devoirs que tous les autres. On note par exemple :

* également accessible aux personnes reconnues travailleurs handicapés ou sportifs de haut niveau

Et si on veut faire son immersion professionnelle à l’étranger ?

Bonne nouvelle, le stage et l’alternance sont tous deux possibles à l’étranger, mais sous certaines conditions. L’alternance, du fait de son lien avec le Code du Travail, est plus contraignant car il peut être incompatible avec le code du travail du pays d’accueil. Le cas de figure qui échappe à cette contrainte est si l’entreprise internationale d’accueil est française. Côté stage, c’est plus simple. Parce qu’il n’octroie pas le statut de salarié et n’impose pas la loi française, il offre une certaine liberté à l’international. Cependant, puisque le droit français ne s’applique pas à l’étranger, certains droits normalement octroyés en France n’ont pas lieu, notamment en termes de rémunération.

Mélanie L., une de nos employés, nous parle d’une précédente expérience de stage dans le Tourisme :

En 2018, j’ai fait un stage pendant 4 mois au Canada, chez un Tour-Opérateur au Québec. J’y avais intégré l’équipe des demandes réceptives, c’est-à-dire les demandes de voyages entrants au Canada. Étant donné qu’il s’agissait d’un stage, la demande de visa pour entrer le pays était très simplifiée par rapport à d’autres situations. Le gouvernement canadien proposait effectivement un visa exprès pour ce type d’expérience. Sur ces 4 mois, je n’ai certes pas eu de salaire, mais le simple apport en expériences et en compétences concrètes comblait à mes yeux ce manque de fonds temporaires (et puis, mon entreprise avait eu la gentillesse de payer mes vols aller-retour en compensation). J’en suis ressortie encore plus convaincue que la pratique sur le terrain était la meilleure façon d’apprendre.

La durée de l’immersion en entreprise diffère entre le stage et l’alternance

Un autre point qui différencie ces deux modèles d’immersion en entreprise est leur durée. Le stage est généralement plus court qu’un contrat d’alternance. Sa durée maximum aux yeux de la loi est de 924 heures, soit 6 mois, que ce soit en France ou à l’étranger. Généralement, il se réalise en fin de parcours de formation ou d’études, et d’un seul bloc. Bien qu’il offre une fenêtre bienvenue sur le milieu professionnel, sa durée rend parfois difficile la réalisation de projets sur le long terme. Les missions confiées sont donc généralement de nature participative. Les stages les plus courts durent juste une semaine et sont généralement des stages d’observation.

Un contrat d’alternance, quant à lui, peut durer jusqu’à 3 ans **. Durant cette période, l’alternant jonglera entre des périodes de formation (cours en classe ou formation en e-learning) et des périodes en entreprise. Cette alternance entre les différentes périodes est définie par un calendrier de formation, qui détaille la durée de ces périodes pour toute la durée du contrat. L’alternant aura donc l’occasion de s’investir à 100% dans l’entreprise et d’avoir une réelle évolution dans ses missions et responsabilités.

** porté à 4 ans si reconnu travailleur handicapé ou sportif de haut niveau

Stage et alternance, une différence de coût…

En règle générale, le stagiaire doit payer des frais de scolarité ou de formation pour pouvoir bénéficier d’une immersion en entreprise inclus dans son cursus. Ces frais seront drastiquement différents selon si la formation ou le cursus est proposé par des établissements publics ou privés.

Dans le cas de l’alternance, c’est tout le contraire. À la condition qu’il signe un contrat d’alternance, l’alternant bénéficie de la gratuité de sa formation ! En effet, les frais sont entièrement pris en charge par l’entreprise employeur, plus particulièrement, l’Opérateur de Compétence (OPCO) auquel il est rattaché. Aucun reste à charge n’est donc à prévoir !

… et de rémunération !

Que ce soit dans le cadre d’un stage ou d’une l’alternance, une rémunération est effectivement versée par l’entreprise. En stage, l’employeur a l’obligation de verser ce que l’on appelle une gratification, mais uniquement dans le cas où la durée du stage dépasse 2 mois. La gratification de stage est calculée en fonction du plafond horaire de la sécurité sociale (4,35€ de l’heure en 2025). Il sera donc bon de pointer ses heures de présence en entreprise pour suivre son temps de travail exact. Bien sûr, l’employeur peut offrir plus s’il le souhaite, et donner accès aux avantages en nature.

En alternance, qui dit contrat de travail dit évidemment salaire. Ici, c’est la loi qui définit la grille des salaires touchés par l’alternant. Pour un contrat d’apprentissage, les salaires sont calculés en fonction de l’âge de l’apprenti et de l’année de formation en cours. Ainsi, en 2025, un apprenti ayant entre 18 et 20 ans en 1ère année de sa formation touchera un salaire brut de 27% du SMIC, soit 486,48€.

Conclusion

Stage et alternance offrent tous deux une précieuse immersion en entreprise, tout en présentant des différences qu’il est important d’appréhender. Selon les objectifs, un stage sera peut-être plus adapté, ou inversement. La modalité de la formation définit généralement la possibilité ou non de faire un stage ou une alternance.

À l’Académie du Tourisme, quasiment tous nos cursus sont disponibles en alternance. Cependant, si vous optez pour la formation continue, des stages sont également possibles selon la formation. C’est le cas de la formation au métier de Responsable de Petite et Moyenne Structure (option Tourisme) qui impose un stage en entreprise de 210 heures minimum.

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