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Le tourisme durable, un défi complexe et nécessaire

L’enjeu climatique est aujourd’hui au centre de nombreuses réflexions. Quel que soit le secteur professionnel, tout le monde est concerné par cette problématique et peut contribuer, à son échelle, à un développement plus respectueux de l’environnement. Et le monde du Tourisme n’est pas en reste. Le tourisme durable entre en jeu.

Notre catalogue propose des formations touristiques. En effet, nous avons conscience, à l’Académie du Tourisme, de l’immense défi que le respect de l’environnement demande à ce secteur. Dans ce dossier, nous vous présentons les actions mises en place vers un Tourisme plus responsable.

Le Tourisme durable, une prise de conscience

Le tourisme durable est né il y a quelques années afin de répondre aux enjeux du réchauffement climatique.

Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, le tourisme durable est :

« Un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil. »

Le Tourisme Durable

Bien entendu, il s’agit de remettre l’environnement et la préservation de la nature au centre du tourisme. En effet, celui-ci se développe à vitesse grand V et ainsi s’opposer au tourisme de masse.

La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) fait partie intégrante du tourisme de demain. Malgré que le tourisme durable n’en est qu’à ses débuts, il se développe de multiples façons.

En effet, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, peuvent mettre en œuvre une démarche RSE. Bien entendu, cela concerne aussi, le tourisme. C’est pour ces raisons que  l’Académie du Tourisme a adopté une démarche RSE.

Comment appliquer la RSE ?

Les entreprises cherchent à avoir un impact positif sur la société : en respectant l’environnement, mais aussi au niveau social, et économique.

  • Pour l’impact social, les entreprises du tourisme peuvent proposer du travail aux personnes en situation de handicap, ou encore aux personnes éloignées de l’emploi. Elles génèrent également de l’emploi local, elles travaillent avec des prestataires locaux, respectent les valeurs socio-culturelles de la région…
  • L’impact économique se mesure selon le partage équitable des ressources issues du tourisme, la viabilité en termes d’employabilité…
  • L’impact environnemental dans le tourisme se caractérise par :
    • L’utilisation de moyens de transport respectueux de l’environnement
    • Des hébergements satisfaisant à des normes élevées en termes d’environnement
    • La création de labels du tourisme durable.

La RSE est un enjeu majeur pour les entreprises et le tourisme. En effet, elle se doit d’être un secteur leader dans la responsabilité sociétale des entreprises. Car il génère à lui seul 8% des émissions à effet de serre, répartis : 77% par le transport et 20% par l’hébergement.

De plus, un changement de stratégie s’impose donc pour le respect et la préservation de la planète. D’où la création du Tourisme durable.

Les différents types de Tourisme durable

De nombreux types de tourisme durable sont nés, en voici quelques exemples :

Le Tourisme responsable :

En effet, pour un tourisme durable, le touriste responsable est le premier objectif aussi bien que le premier acteur. Bien entendu, l’un ne va pas sans l’autre, si rien n’est proposé pour responsabiliser le touriste. Celui-ci ne respectera pas les règles de base du développement durable. La protection de l’environnement et de la population est le fer de lance du tourisme responsable.

Le Tourisme solidaire :

Le tourisme solidaire va encore plus loin que le tourisme communautaire. En effet, si c’est toujours un tourisme équitable, responsable, respectant la biodiversité, l’environnement, les populations et les cultures, le tourisme solidaire ne doit s’organiser qu’avec les populations locales lors du séjour. Cependant, cela implique aussi le voyagiste qui doit investir une partie du montant du voyage dans l’économie locale, dans des actions sociales, etc.

Le slow Tourisme :

Le slow tourisme, comme sa traduction l’indique, est un tourisme où l’on prend son temps. En effet, à la découverte des paysages, de la culture, de la gastronomie…

Il se pratique de différentes façons : à pied avec les pèlerinages, en vélo avec le cyclotourisme, sur les fleuves avec le tourisme fluvial.

De plus, très en vogue dans ces temps compliqués pour les voyages à l’étranger… Un tourisme qui permet un voyage écologique avec une très faible émission de CO2.

L’écotourisme :

L’écotourisme se pratique dans la nature, en respectant et en mettant en œuvre la sauvegarde de la biodiversité. En effet, le touriste et la population locale sont des acteurs actifs de l’écotourisme. De plus, le tourisme durable le plus en vogue actuellement, il paye la rançon de son succès en créant un afflux de personnes (avec de bons sentiments) dans des lieux jusqu’alors préservés avec peu de passage. Finalement, l’écotourisme peut se compléter avec des missions d’écovolontariat pour aider les populations locales.

Le Tourisme communautaire :

Tourisme qui est organisé par et pour les communautés locales. En effet, le tourisme communautaire permet aux populations locales, qui gèrent les hébergements et les activités, d’être directement au contact des ressources du tourisme. Cependant, ce tourisme situé dans des pays étrangers peut être complexe à mettre en place.

Conclusion

De par sa position, la formation professionnelle est au cœur de la RSE, la plupart des titres professionnels pour ne pas dire la totalité intègrent le concept de responsabilité sociétale des entreprises dans leurs programmes.

Et c’est dans tous les titres professionnels que nous trouvons des notions, ou des cours plus complets sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

En effet, le tourisme durable est l’avenir du tourisme. Toutes les grandes chaînes d’hôtel anticipent les lois qui sortiront d’ici quelques années, car le concept de responsabilité sociétale des entreprises est pour le moment sur une base de volontariat. Il y a fort à parier que des lois viendront sanctionner les acteurs des entreprises qui n’auront pas pris le bon virage quand ils en ont eu l’occasion.

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